- Accueil
- Actu
- International
- Fusillade en Virginie : le tireur s'en était pris à Trump dernièrement
Fusillade en Virginie : le tireur s'en était pris à Trump dernièrement
REPLAY - James Hodgkinson, un partisan de l'ancien candidat démocrate à la présidentielle Bernie Sanders, était un fervent militant anti-Trump.
Un Américain armé d'un fusil a ouvert le feu mercredi 14 juin près de Washington contre une vingtaine d'élus républicains et leurs collaborateurs qui s'entraînaient pour un match de baseball caritatif, blessant le numéro trois de la chambre des Représentants et quatre autres personnes. L'homme, James Hodgkinson, 66 ans, était armé d'un fusil, selon les témoignages. Il est mort après une fusillade avec la police.
L'individu était connu de la police parce qu'il avait été arrêté il y a une dizaine d'années pour avoir été violent avec sa fille. Ses voisins se plaignaient régulièrement de querelles avec lui. Le shérif était intervenu récemment parce qu'il tirait devant sa maison. Mais son permis de port d'arme était en règle.
C'est cependant le profil politique de James Hodgkinson que le FBI regarde de près, en remontant attentivement ses publications sur les réseaux sociaux, clairement ancrées à gauche. Il tenait depuis longtemps des propos extrêmes contre les Républicains en général. Ces derniers temps, il s'en prenait à Donald Trump en particulier. Il écrivait que le président américain "détruisait la démocratie", et donc qu'il "fallait détruire Trump et compagnie". En début de semaine, il avait posté un message sur Facebook pour se moquer du président.
Débat autour de la violence contre Trump
Cette attaque intervient dans un contexte très particulier aux États-Unis, avec un débat autour de la violence contre Trump et les Républicains. Il y a quinze jours, une célèbre humoriste a dû s'excuser, en larmes, pour avoir posé lors d'une séance photo avec une tête de Trump décapité. Elle pensait être drôle. En début de semaine, les partisans du Président ont aussi critiqué un prestigieux festival de théâtre, à Central Park, qui présente en ce moment une mise en scène de la pièce Jules César de Shakespeare, avec un César qui ressemble à Trump. Et donc assassiné.
C'est assez classique, une mise en scène il y a quelques années montrait aussi Obama en César, poignardé. Mais les défenseurs du Président répètent ces dernières heures que les opposants de Donald Trump ont été trop loin en incitant à la violence.
