Après s'être moqué de la "semaine de travail française", Jeb Bush s'excuse

Le candidat républicain à la présidentielle américaine a regretté d'avoir "fait du tort à la France".

Jeb Bush le 28 octobre 2015.

Crédit : ROBYN BECK / AFP

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Une semaine après avoir utilisé l'exemple "de la semaine de travail à la française" pour critiquer le manque d'assiduité d'un rival sénateur lors du troisième débat des primaires républicaines américaines, Jeb Bush a fait son mea culpa.

S'exprimant devant la presse mardi 3 novembre en menant campagne dans l'État du New Hampshire, le candidat républicain à la présidentielle américaine a regretté ses propos."J'ai commis l'erreur de dire que le Congrès fonctionne sur le modèle d'une semaine française", a dit Bush, selon le magazine Time, "j'ai vraiment fait du tort à la France".

"Tout est oublié, tout est pardonné"

"Maintenant je sais que la semaine moyenne de travail en France est en fait plus longue que la semaine allemande de travail", a dit le frère et fils de deux anciens présidents, George W. Bush et George H.W. Bush. "Donc, mon Dieu, j'ai totalement insulté un pays tout entier -- notre premier allié -- qui nous a aidés à devenir libres en tant que nation (au 18e siècle, NDLR). Et je m'en excuse. Cela a causé beaucoup de tort à la France".

L'ambassadeur de France à Washington, Gérard Araud, avait rapidement réagi - en anglais - aux propos du candidat républicain. "Les Français travaillent en moyenne 39,6 heures par semaine, les Allemands 39,2 heures", avait-il écrit sur Twitter avant de faire preuve de clémence. "Dans tous les pays, les campagnes électorales donnent lieu à des envolées absurdes. Soyons indulgents", avait-il ajouté.

Après les déclarations de Jeb Bush, le diplomate s'est à nouveau exprimé sur le réseau social : "Tout est oublié et pardonné. Errare humanum... (l'erreur est humaine NDLR)."