C'est un échange de mots aigre-doux qui en dit long. Sur l'Italie, sur l'Europe et sur l'état de nos régimes démocratiques. Il y a quelques jours, le Financial Times, le grand journal britannique des milieux d'affaires et de la finance internationale, a dénoncé le nouveau pouvoir qui s'installe en Italie en le qualifiant de "nouveaux barbares". Le patron de la Ligue, Matteo Salvini, a sèchement répliqué du tac au tac : "Je préfère être un barbare qu'un serf".
Salvini connait le sens des mots et des symboles politiques. Un serf, ce n'est pas tout à fait un esclave, mais ce n'est surement pas un citoyen. Un serf, au Moyen-Àge, a contracté des liens d'allégeance avec son seigneur qui lui permettent de vivre, mais font qu'il n'est pas un homme libre. Ce régime s'appelle la féodalité.
Et les seigneurs sont des féodaux. Salvini a employé le mot juste. Officiellement, le peuple italien est un peuple libre puisqu'il vote et choisit ses dirigeants.
Mais on se souvient du mot du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui avait dit aux Grecs, il y a quelques années : "Les élections ne peuvent pas remettre en cause les traités". Une autre façon de dire la même chose que Salvini.
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