Cinq jours après son élection à la tête des États-Unis et alors que de nombreuses manifestations qui lui sont hostiles sont organisées dans tout le pays, Donald Trump a promis d'expulser jusqu'à 3 millions d'immigrés clandestins, dans l'extrait d'un entretien à la chaîne de télévision CBS publié dimanche 13 novembre. Lors de sa sulfureuse campagne, le milliardaire avait annoncé souhaiter l'expulsion de 11 millions de personnes en situation irrégulière.
"Ce que nous allons faire, c'est prendre les gens qui sont des criminels et qui ont des casiers judiciaires, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue (...), sans doute 2 millions, ça peut aussi être 3 millions (de personnes), nous allons les renvoyer du pays ou nous allons les mettre en prison. Mais nous allons les renvoyer de notre pays, ils sont ici illégalement", a déclaré le magnat de l'immobilier dans l'émission "60 minutes" de CBS qui doit être diffusée dimanche 13 novembre soir.
Revenant à la ligne dure de sa campagne, après avoir mis de l'eau dans son vin depuis son élection mardi 8 novembre, Donald Trump a aussi réaffirmé qu'il bâtirait bien "un mur" à la frontière avec le Mexique pour limiter l'immigration clandestine. Dans certains endroits, le président élu a toutefois admis qu'il pourrait y avoir "des clôtures" mais, a-t-il insisté, "un mur est plus approprié".
"Je suis très bon à ça, ce qu'on appelle la construction", a ironisé le patron de la Trump Organization, vaste réseau d'hôtels et d'immeubles de luxe. Donald Trump avait promis lors de sa campagne d'ériger un mur à la frontière mexicaine qui serait financé "à 100%" par le Mexique. Il s'était aussi engagé à expulser dès son premier jour à la Maison Blanche environ deux millions de sans-papiers "criminels", dans un meeting fin août à Phoenix, dans l'Arizona, État frontalier du Mexique.
Mais l'ancien chef de la Chambre des représentants Newt Gingrich, cité au poste de secrétaire d'État, a suggéré cette semaine que le mur promis par Donald Trump ne serait probablement pas financé par le Mexique. Il a simplement affirmé que cette proposition de mur "était un super outil de campagne". Samedi 12 novembre, le milliardaire élu, qui avait promis pendant la campagne qu'il supprimerait la réforme de l'assurance-maladie Obamacare, envisage désormais de conserver certaines dispositions et avait alors déclaré au Wall Street Journal : "Obamacare sera soit amendée, soit abrogée, soit remplacée".
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