"Oui ou non à la proposition des créanciers". Selon des sources gouvernementales citées par Le Monde, voilà la question à laquelle les Grecs devront répondre. Samedi, ils découvraient furieux, surpris, ou inquiets pour leur argent que le gouvernement s'en remettait à eux pour sortir de l'impasse des négociations, avec un référendum le 5 juillet. Dans la capitale Athènes comme à Thessalonique, de nombreux habitants se pressaient devant les distributeurs d'argent, un mouvement sans énervement ni panique mais révélateur d'une certaine angoisse.
"Le choix de la division avec un référendum", "la bombe du référendum"... Devant les kiosques de la capitale, samedi matin, les unes des quotidiens affichaient la nouvelle tombée dans la nuit : le premier ministre grec Alexis Tsipras a décidé de confier au peuple la responsabilité d'accepter ou de rejeter les propositions des créanciers. "L'euro ou la drachme" résumait le journal Eleftheros Typos (classé à droite).
Usés par les mesures d'austérité et les interminables négociations de leur pays avec ses créanciers (UE, BCE, FMI) depuis 2010, de nombreux Grecs affichaient un certain fatalisme, anticipant de nouvelles années sombres. Surtout que pour bon nombre d'entre eux, le gouvernement devrait assumer ses responsabilités.
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