La Grèce et l'Union européenne sont toujours en négociation pour trouver un accord économique concernant la dette du pays dirigé par Alexis Tsipras. Certaines voix annoncent que le premier ministre grec va devoir consentir à des concessions. "Depuis cinq mois, à chaque réunion, on annonce qu'il a capitulé, tempère Jean-Luc Mélenchon. J'ai confiance en lui. Je sais quel fil il suit". Le député européen fustige par ailleurs "la cruauté qui n'a pas de sens" des instances européennes.
Selon lui, le risque, c'est que "l'obstination absurde de l'Allemagne conduise à la banqueroute de la Grèce". La France serait alors obligée de "payer la dette à la place des Grecs". Une situation qui coûterait, toujours selon lui, 40 milliards d'euros à la France. "Il faut trouver un accord qui efface la dette de la Grèce, comme les dettes souveraines en Europe, qui ne peuvent pas être payées". Et de rappeler que "la dette de l'Allemagne a été effacée à trois reprises".
Jean-Luc Mélenchon est particulièrement inquiet. Selon lui, "après la Grèce, ce sera le tour de la France". Et de conclure : "La frontière grecque est la frontière de la France".
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