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Avion de Malaysia Airlines disparu : "On nous cache quelque chose", dit un proche de victimes
REPLAY - 10 mois après la disparition du vol MH370, le père et mari de passagers disparus dénonce une "omerta" et réclame la "vérité".
Les recherches sont suspendues en mer de Java pour tenter de localiser l'A 320 d'AirAsia. Mais 3 corps et des débris de l'avion ont été repêchés. Ce drame est le 3ème cette année pour une compagnie malaisienne. Il y a eu, l'été dernier, le crash en Ukraine du vol MH17 de la Malaysia Airlines et quatre mois plus tôt, le 8 mars, la disparition entre Kuala Lumpur et Pékin du vol MH370 de la même compagnie. Bilan : 239 disparus.
À chaque fois qu'il arrive un accident pareil, je revis les moments que j'ai vécu il y a 10 mois
Le père et mari de passagers disparus
Car aucun débris de l'appareil n'a jamais été retrouvé. "À chaque fois qu'il arrive un accident pareil, je revis les moments que j'ai vécu il y a 10 mois, on revient sur ces semaines d'angoisse qu'on a vécues, c'est très dur", confie Ghislain Wattrelos qui a perdu sa femme et deux de ses trois enfants dans la catastrophe en mars dernier.
Le flou reste entier autour de la disparition du MH370
Le père et mari de passagers disparus ne croit pas à la version officielle livrée par les autorités. Pour lui, il y a une "omerta" autour de la disparition de l'avion et des recherches. "Ce dernier accident confirme, encore une fois, que quand l'avion tombe dans l'eau on trouve très facilement des débris. Nous n'avons pas trouvé de débris depuis 10 mois, donc l'avion n'a pas disparu là où on le cherche", argumente-t-il. Selon le bureau australien de la sécurité aérienne, le vol MH370 était en pilotage automatique lorsqu'il s'est abîmé dans l'océan Indien, à court de carburant.
"Il est faux de dire que l'avion est tombé là où il est tombé, donc on nous cache quelque chose depuis le début", poursuit Ghislain Wattrelos qui "réclame toujours la vérité", persuadé que "des tas de gens la connaissent". "Je veux juste qu'on me la dise", conclut-il.
En octobre dernier, Tim Clark, patron d'Emirates, compagnie aérienne des Émirats arabe, a lui aussi émis des doutes sur la version des fait et a déclaré dans une interview à Der Spiegel que "quelque chose ne colle pas".
