"Compte tenu de l'état de l'avion, il est fort peu probable voire exclu qu'il y ait des survivants", a déclaré Frédéric Cuvillier, ce vendredi 25 juillet sur France 2 avant de préciser que des soldats français se rendaient sur place et "sécuriseront tout de suite la zone".
L'épave "désintégrée" de l'avion a été localisée par un drone français dans la région de Gossi "à proximité de la frontière du Burkina Faso".
"Tout laisse penser que cet avion s'est écrasé", avait annoncé François Hollande jeudi. Selon lui, l'équipage espagnol a signalé qu'il changeait de route "en raison de conditions météo particulièrement difficiles".
"Aujourd'hui même, nous ne pouvons pas établir les causes de ce qui s'est produit", avait cependant ajouté le président, assurant que la France avait mobilisé tous ses "moyens militaires" au Mali pour retrouver l'avion. Accident ou attentat, "on ne peut pas, on ne doit exclure aucune hypothèse avant d'avoir tous les éléments", avait quant à lui affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Le chef de l'État doit présider ce vendredi à partir de 9h, une nouvelle réunion de crise à laquelle doivent participer le Premier ministre Manuel Valls, et les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Frédéric Cuvillier (Transports).
Le chef de l'État a décidé de "rester à Paris tout le temps nécessaire", reportant sine die son déplacement programmé de vendredi à dimanche à La Réunion, à Mayotte et aux Comores.
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