Alain Duhamel : ''Un échec final du sommet européen serait une sorte de suicide pour la Grèce et d'automutilation pour l'Europe''

A l'issue de la réunion de l'Eurogroupe, ce lundi à Bruxelles, aucun accord n'a été trouvé entre la Grèce et ses créanciers. Des propositions de la part d'Athènes vont toutefois être étudiées dans la semaine pour connaître le sort de ce pays, qui se rapproche du défaut de paiement.

A la fin de la semaine, un échec final des négociations serait une sorte de suicide pour la Grèce et d'automutilation pour l'Europe. Toutefois, il est probable qu'une solution pourrait être trouvée d'ici là, car les points de vue entre Athènes et ses créanciers se sont beaucoup rapprochés.

Même si on arrive à un accord à la fin de la semaine, il faut bien avoir à l'esprit que la question grecque ne sera pas réglée (...), et que les créanciers sont fatigués.

Alain Duhamel

Pour l'heure, l'incertitude domine l’issue des négociations entre Athènes et ses créanciers (UE et FMI). Elles peuvent déboucher sur de nouvelles mesures de soutien, mais dans le pire des cas sur une sortie du pays de la zone euro.

Sur le plan politique, la sortie de la Grèce de la zone euro serait une énorme gifle. Elle faciliterait le départ des Britanniques et créerait forcément un risque de dislocation et de démembrement.

Alain Duhamel

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