Grèce : François Hollande espère "un accord durable"
Le président de la République enjoint les parties à s'entendre et assure que la France "fera tout" pour que les négociations aboutissent.
Alors que l'avenir de la Grèce se joue ce lundi 22 juin, le président français espère une décision positive entre la Grèce et ses créanciers, à l'issue du sommet de la zone euro à Bruxelles. "Ce que je ne veux pas, c'est que ce soit un accord partiel ou limité dans le temps. Je suis pour un accord global et durable", a déclaré François Hollande à la presse lundi matin.
"Il y a des progrès dans la négociation, des propositions nouvelles qui sont faites. Nous devons trouver un accord. La France fera tout pour qu'un accord puisse sortir de la discussion", a assuré le président de la République. Et, dans l'hypothèse où la négociation échouerait, il faut "que les bases soient telles qu'un accord soit possible dans les prochains jours".
"La France et l'Allemagne sont conscientes que la Grèce doit rester dans la zone euro et que la Grèce doit continuer à faire des propositions pour qu'il y ait un accord durable", estime-t-il.
Deux réunions capitales
Après cinq mois de négociations dans l'impasse, les principaux acteurs de la crise grecque se retrouvent pour deux réunions : une rencontre des ministres des Finances de la zone euro, suivie par un sommet de la zone euro.
La Grèce est à une dizaine de jours d'échéances financières cruciales, qu'Athènes n'a plus les moyens d'honorer. Un défaut de paiement risque d'entraîner la sortie du pays de la zone euro. Une éventualité que tous les participants disent vouloir éviter.
