Grâce à ses bons résultats obtenus sur l'année 2015, le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën annonce la mise en place d'une prime pour ses salariés. "Nous allons verser à nos salariés en France une prime d'intéressement renforcée qui sera en moyenne d'une valeur de 2.000 euros", indique Carlos Tavares, le PDG du groupe français, mercredi 24 février au micro de RTL.
Cette prime "qui marque la fin de la reconstruction économique de PSA" a été annoncée le jour de la publication des résultats financiers du premier constructeur automobile français. "Je suis heureux pour mon entreprise. (...) Nous avons triplé notre résultat opérationnel, nous avons obtenu une marge opérationnelle de 5% et nous avons complètement désendetté notre entreprise et généré un free cash flow positif (flux de trésorerie disponible, ndlr) de 3,8 milliards d'euros", explique Carlos Tavares qui constate "qu'en créant plus de richesses, on se donne l'opportunité de la redistribuer".
Ravi de voir son entreprise, dont l'État est actionnaire, être en "très bonne santé", le dirigeant tient à rappeler que "lorsque PSA va bien, c'est tout un pan de l'industrie française qui va bien". Il estime d'ailleurs à un demi-million le "nombre de personnes dont l'activité dépend de celle de PSA".
Autres signes de bonne santé pour PSA : sa Peugeot 308 est la voiture la plus fabriquée en France et sa production totale française se chiffre à un peu plus de 995.000 véhicules en 2015. "C'est effectivement un chiffre très impressionnant puisque, à titre d'exemple, c'est 50% de plus que notre concurrent français (Renault, ndlr). Ça représente pour la France un excédent commercial de plus de 5 milliards d'euros en 2015". Sur le plan international, Carlos Tavares espère "reprendre la production de Peugeot en Iran à partir de fin 2017".
Ces résultats interviennent deux ans après l'instauration du plan "Back in the Race" visant à repenser son modèle de production et trois ans après la signature du "nouveau contrat social" qui avait été négocié avec les syndicats pour assurer le maintien des cinq usines françaises de production. À l'époque, alors que l'entreprise venait de connaître une perte nette record de 5 milliards d'euros et la fermeture de l'usine d'Aulnay, la direction avait annoncé que toutes les parties se réuniraient pour "convenir des évolutions" en cas de "retour à bonne fortune" d'ici l'année 2016. Promesse tenue.
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