Figurez-vous qu'en 2010, l'Iran était devenu le deuxième marché de PSA, derrière la France, avec 467.000 voitures. Un eldorado que le constructeur a reçu en héritage, lorsqu'il a repris en 1978 les activité de Chrysler, qui fournissait les pièces de la Peykan, la voiture nationale iranienne. Avant de proposer une 405 puis la 206, et ainsi de devenir numéro un du pays avec près d'un tiers des ventes. Seulement voilà,depuis les sanctions internationales sont passées par là. Et PSA a payé cher son alliance avec l’Américain General Motors. L’Iran est considéré comme l’un des marchés automobiles les plus prometteurs au monde. Le taux d’équipement y est inférieur à 100 voitures pour 1.000 habitants, soit six fois moins qu'en France et en Europe.
C'est aussi un marché où Renault est présent, qui n'a suspendu son activité en Iran que plus tard, à la mi-2013. La marque au losange a pour elle l'avantage de disposer d'une réserve de 560 millions de dollars qui est restée bloquée sur place. Ce magot pourrait finalement lui donner une longueur d'avance pour financer ses projets, voire prendre une participation dans une entreprise iranienne. Renault a également dans sa manche un autre atout, Dacia, avec des usines parfaitement adaptées aux pays émergents, avec des véhicules solides et pas chers. Même si les Iraniens rêvent plutôt de modèles plus haut de gamme. D'ailleurs PSA vient d'y ouvrir le premier point de vente pour sa marque chic DS comme à Shangai, Paris, Genève ou encore Tunis.
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