Nos cabines téléphoniques semblent condamner à disparaître de nos villes et de nos campagnes. Le Sénat vient de sceller leur sort.Les nostalgiques ne doivent se faire aucune illusion : fin 2017, il ne devrait plus y avoir en France de Publiphones,c'est leur nom officiel. Ces petites boîtes de verres qui ont accueilli toute l'intimité heureuse ou parfois dramatique de générations de français auront résisté plus longtemps que le Minitel, le Bibop ou le Tatoo, aux foudroyantes évolutions des technologies de communications. Mais il semble que désormais toute résistance soit vaine : tout simplement parce que nous les ignorons. On les snobe, on ne les utilise plus. À peine 1 minute par jour en moyenne par cabine, 100 fois moins qu'il y a 15 ans.
Orange qui continue d'investir 12 millions d'euros par an pour leur entretien trouve que cela fait cher la minute de communication. L'opérateur a dans ses cartons un plan de démantèlement général accéléré comme le montre la date de péremption de ses cartes de téléphonie : 28 février 2016. Le Sénat dans un amendement à la loi Macron est prêt à lui donner le feu vert.
Une disparition qui pourrait pénaliser les petites communes. Un risque qui n'a pas échappé au gouvernement. Et c'est pour cela que les 4.000 communes qui sont encore en zone blanche, c'est à dire tous les morceaux du pays où le portable est aussi utile qu'un tire-bouchon à un pingouin, devront être couverts par les réseaux mobiles avant le grand démantèlement. C'est la condition de leur disparition définitive.
Il reste encore 65 250 cabines dans l'Hexagone. C'est peu, comparé aux de 300 000 qui balisaient le territoire au tournant du siècle mais elles ont encore une double utilité : celle de rendre un réel service de téléphonie là où le mobile est absent. Celle de contraindre les opérateurs à remplir leurs engagements de couverture en mobile 2 ou 3G puisque la loi continue de prévoir pour Orange, l'obligation de fournir au moins une cabine fonctionnelle dans les communes de plus de 1.000 habitants. Un utile moyen de pression pour le gouvernement.
Que faire alors de ces milliers de cabines ? A New York, Londres ou Bruxelles elles servent, pour les mieux situées, de point relais WI-FI extrêmement pratiques. En France, elles sont condamnées à la destruction avant recyclage. Enfin quand les chaines de recyclages ne sont pas saturées. Ce qui est actuellement le cas. Peut-être un petit répit supplémentaire que le bourreau du modernisme accorde à nos Publiphones et à leurs amoureux.
Préparez-vous à un autre enterrement : le porte-monnaie électronique Monéo, qui n'a que très peu de client va s'arrêter.
5/20 à Michael Bloomberg. L'agence de cotation et de calcul des éléments boursiers qui porte son nom domine la planète financière. Elle est restée en panne 5 heures vendredi 17 avril. Officiellement pas de dégâts enregistrés sinon l'impossibilité pour la GB d'émettre un emprunt de 3.5 milliards, mais le mystère de la panne demeure.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte