Les raisons de cette étonnante résistance sont connues : un pétrole au plus bas, un pouvoir d'achat des Français qui reste ferme, et une consommation toujours gaillarde qui a "boosté" l’activité. Avec depuis la rentrée, l’atténuation du choc du 13 novembre sur l’aérien, l’hôtellerie et la restauration. Cela signifie que notre économie a plutôt bien enjambé les obstacles de 2015 : le gros coup de mou de nos clients en Chine, au Brésil ou en Russie, les chaos boursiers des derniers mois, et les sinistres attentats de Paris.
On pourrait penser qu’il y a un petit côté nuage de Tchernobyl dans ces perspectives conjoncturelles. Mais elles sont émises par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui n’est pas connue pour sa fantaisie et son optimisme débordant. Il faut donc les prendre au sérieux.
La bonne nouvelle c’est l’annonce de la hausse du pouvoir d’achat. En priorité celui des 5,5 millions de fonctionnaires, qui vont bénéficier d’une augmentation générale de leur rémunération de 3% grâce à la combinaison de la réforme de leur grille salariale et du dégel du point d’indice qui, à lui seul, représente une injection de 2,4 milliards d'euros de pouvoir d’achat. Ce sera 5 milliards supplémentaires d’ici trois ans.
Pour le privé ce ne sera pas aussi flambant, loin de là. Le pouvoir d’achat et l’insécurité professionnelle maintiendront les salariés du secteur concurrentiel en zone grise. Mais ils bénéficieront comme tout le monde de la baisse des dépenses de logement et d'une inflation quasiment nulle. Ce qui, au total, devrait doper la consommation des Français.
Cette embellie va-t-elle se retrouver dans l’emploi ? Sur le premier semestre, ce sera à dose homéopathique : 63.000 créations attendues d’ici juin. La machine à créer du chômage est donc enrayée. Mais à ce rythme, il faudra trente ans pour résorber stock des inscrits à Pole Emploi.
Ce qui est positif en revanche, c’est le retour de l’investissement des entreprises. La baisse du coût du travail, du pétrole et de l’argent ont fait remonter leurs marges à des niveaux d’avant la crise. Et comme les investissements d'aujourd'hui sont mécaniquement les emplois de demain, le ciel pourrait s'éclaircir.
L'État pourrait soutenir financièrement EDF qui doit trouver au plus vite 12 milliards d'euros.
05/20 à la FIFA, la Fédération international de football. En dépit de son monopole absolue, elle affiche un déficit de 108 millions d'euros. Il faut dire que ses dirigeants s'octroient des salaires de joueurs : 3,3 millions pour le président Sepp Blatter.
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