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Brexit : les marchés financiers devraient digérer le choc

ÉDITO - L'onde de choc du Brexit a atteint les places financières, même si la bourse de Londres a limité les dégâts.

Une vue de la bourse de Francfort
Crédit : SIPA
Loïc Farge
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Cela peut paraître un peu paradoxal : la bourse de Londres n'a enregistré qu'un recul de près de 3% vendredi 24 juin après l'annonce des résultats du référendum sur le Brexit. Dans le même temps, Paris chutait de 8%, Francfort perdait 7%, Madrid et Milan dévissaient de plus de 12%. Plus fou encore, la place britannique a fait mieux que la Suisse, qui est pourtant le coffre-fort des situations de crise. Les raisons sont nombreuses, mais on en retient trois principales.

La première : si on convertit les pertes en dollars, les chutes sont supérieures à 10% en Grande-Bretagne. Une dégringolade qui a attiré tous les investisseurs américains et asiatiques en chasse de bonnes affaires. Un afflux de demandes pour ces entreprises à prix bradés qui, bien sûr, a maintenu le cours des actions.

Ensuite l'indice de référence de Londres, comme celui de Paris, est composé de grandes sociétés qui tirent 70% leur chiffre d'affaires et de leurs bénéfices du marché mondial. Une crise britannique fait très mal, mais ce n'est pas suffisant pour être mortel. Enfin la dévaluation de la livre va renforcer les poids-lourds exportateurs comme Unilever ou Diageo.

Ce n'est pas une balade en péniche qui s'annonce. On rentre dans une séquence rodéo. Avant de paniquer, il faudra prendre le pouls d'abord des places asiatiques puis de Wall Street. Le pire est loin d'être l'option dominante. Face aux inquiétudes, les taux d'intérêts des banques centrales vont rester bas. C'est favorable à l'activité économique. Ensuite les comptes des entreprises américaines et d'Europe continentale s'améliorent. C'est positif pour l'emploi. Enfin la rupture avec la Grande-Bretagne va s'étaler dans le temps. Peu à peu, un édredon va réchauffer les inquiétudes des marchés.

Christian Menanteau
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Pour les 17 millions de Français qui sont concernés par la bonne tenue des marchés financiers parce qu'ils ont des actions, des obligations, des devises ou des matières premières dans leur plan d'épargne entreprise, leur assurance-vie ou leur plan d'épargne retraite, ce serait évidemment le scénario le plus favorable. Par chance ce n'est pas aujourd'hui le moins probable.

La livre à carrément dégringolé. Pour les aficionados des soldes londoniennes, les perspectives sont une "tuerie". Pour les ballades touristiques aussi. Est-ce que cela va durer ? Le profond désordre politique qui pointe en Grande-Bretagne comme les incertitudes sur l'avenir de l'Union européenne ne permettent pas de répondre clairement à cette question. Si le Vieux Continent patine, la livre retrouvera très vite son tonus.

La note du jour

05/20 à Manuel Valls. Le Premier ministre a donné son feu vert à la construction du futur grand stade de rugby dans l'Essonne. Un investissement de 600 millions d'euros, sans équipe résidente. Les contribuables du département vont devoir se faire du souci dans les années qui viennent.

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