Les chiffres sont très significatifs. Selon une étude de la banque HSBC, il n'y a dans l'Hexagone que 5.637 entreprises de 200 à 2.000 salariés ou réalisant de 50 à 500 millions d'euros de chiffre d'affaires. La Grande-Bretagne en recense 9.090, et la locomotive Allemande en compte 15.004.
Une force de frappe bien maigrelette. Sur quatorze pays étudiés, notre bloc est le moins dense. On peut même, sans exagération, considérer que la France est un désert pour ces entreprises de taille intermédiaire. Nous en comptons 85 pour un million d’habitants. C'est à peine plus que l'Arabie saoudite, qui affiche un ratio de 75 entreprises de taille moyenne pour un million de résidents.
Cette faible densité pèse fortement et négativement sur notre économie. Leur contribution à la richesse nationale n'est que de 400 milliards d'euros, contre 700 en Allemagne. La modestie de cet apport à l'activité générale est en grande partie la conséquence de la surreprésentation des petites et très petites entreprises, mais aussi du poids de nos mastodontes du CAC 40.
L'étude HSBC évalue ainsi le potentiel supplémentaire des ETI à 200 milliards si elles augmentaient seulement leurs exportations de 1%. C'est encourageant, car cela signifie que si d'un côté il y a un gros trou dans la raquette, il y a aussi des marges de progression très larges.
Comment expliquer sur le fond cette pénurie d'entreprises moyennes ? Pour plus de la moitié des sociétés interrogées, la réglementation tricolore serait défavorable à leur épanouissement. Il faut dire que le simple passage du seuil des 49 salariés signifie l'arrivée de 70 normes et charges contraintes additionnelles dans l'entreprise. De quoi décourager les meilleures volontés.
De fait, ce panorama est un message puissant pour le gouvernement, qui a en chantier un plan d'action pour la compétitivité et la transformation de l'Économie (PACTE). Il est indispensable, tant le constat est raide. Mais il ne sera utile que s'il ouvre en grand les portes aux ETI.
Elles ne sont toujours que 15% à être dans la compétition internationale, et notre économie ne repose globalement que sur la vitalité et la bonne santé de 3.000 entreprises. C'est une grande fragilité et un frein à l'emploi.
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14/20 à Toyota, qui présente une alternative technologique à l'utilisation des terres rares dans les moteurs électriques. C'est très important : ces terres rares sont un monopole chinois, la pénurie guette et les prix flambent. Ik y a donc une bonne option pour la voiture électrique.
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