Le commerce traditionnel, qui a du mal en France à encaisser le choc Amazon, est en pleine restructuration. Pour se construire un futur, tous les champions de la distribution misent sur l'omni-canal. En bon français c'est tout simplement l'utilisation de tous les canaux et réseaux de vente qui relient un client et une entreprise. La vente doit rester charnelle (c'est la boutique) et omniprésente (c'est l'Internet).
Sur ce front, il y a urgence. Un consommateur français sur trois réalise un achat sur le Net par semaine. Pour le plus grand profit des poids lourds américain, allemand ou britannique. Sarenza, en dépit de sa présence dans trente pays, de ses 650 marques et de ses 40.000 modèles, a du mal à gagner sa vie.
Monoprix, qui ne réalise que 1% de son chiffre d'affaires dans la mode, peine à percer. Le mariage des deux devrait combiner expertise du Net, proximité urbaine et puissance financière.
Dans le e-commerce, il faut des muscles. De très gros muscles. Zalando, le groupe allemand qui domine le marché de la mode, fait 5 milliards de chiffre d'affaires. Sarenza, 250 millions seulement avant les retours de commandes. Quant aux les ventes d'Atos, le compétiteur anglais, elles sont dix fois supérieures celles du français.
Ces écarts soulignent la difficulté de nos start-up à changer de braquet. Difficile pour elles de de lutter, de conquérir le monde, sauf à s'adosser à un groupe très puissant. C'est le cas de Monoprix. L'enseigne des centres-ville du groupe Casino est un costaud.
Mais côté commerce électronique, elle manque d'abdos, là où Amazon balance ses punchs. Pour ce ténor, comme pour les Galeries Lafayette avec la Redoute, Carrefour avec Showroom privé (la vedette de l'habillement sur Internet), voire Chanel avec sa plateforme électronique Fartech, qui ont déjà sauté le pas, il faut toujours et encore plus muscler le Net.
Pour tenir face à l’ogre américain, il leur faut tous acquérir au plus vite du savoir-faire dans le e-commerce. Il faut jouer la convergence de l'ancien et du nouveau commerce (celle que met en place Amazon). L'apport de Sarenza va y contribuer chez Casino. Le fondateur de la plateforme devrait d'ailleurs diriger le commerce en ligne du groupe.
- Signe tangible de la reprise : la restauration retrouve ses clients et un volume d'affaire supérieur à 55 milliards d'euros.
- L'opération "Pièces jaunes" devrait encore rapporter cette année 2 millions d'euros.
03/20 aux maires de toutes les villes (Paris, Bordeaux, Nice...) qui doublent la surtaxe sur les résidences secondaires, même quand Airbnb n'y est pas totalement présent. Le mal français du "tout impôt" perdure.
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