Emmanuel Macron s'était montré serein lundi 2 avril quand des passants l'exhortaient à tenir face aux cheminots. "Ne vous inquiétez pas", a-t-il lancé. "Il a tort de ne pas s'inquiéter, tonne Éric Meyer, secrétaire fédéral SUD-Rail. Il est dans sa logique, déconnecté de ce qu'il peut se passer sur le terrain, dans la population. Aujourd'hui, avec la grève majoritaire, il va devoir prendre en compte ce qu'il se passe."
Particularité, SUD-Rail a décidé de ne pas adopter le modèle des autres syndicats, qui appellent à la grève deux jours sur cinq. "On défend la démocratie ouvrière, on laisse aux salariés la possibilité de ce qu'ils veulent faire de leur mouvement, en réagissant en temps réel aux informations. "Un choix qui peut inquiéter quant à la perception par la population du mouvement. Pas un problème à entendre Éric Meyer. "Les derniers sondages montrent qu'il y a trois semaines, trois quarts des usagers ne soutenaient pas le mouvement. Hier on a vu qu'un sur deux soutient la grève."
Reste à savoir si elle va se poursuivre jusqu'à juin prochain, comme le menacent les syndicats. Pour le secrétaire général de SUD-Rail, la balle est dans le camp du gouvernement. "On n'a rien sur la table, le gouvernement attendait le début du conflit pour montrer les muscles ou mesurer le mécontentement. Le rejet du projet pour le système ferroviaire est là."
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