"J'assume les conséquences de ce vote et je remettrai dans les prochains jours ma démission aux Conseils d'administration d'Air France et d'Air France-KLM", a déclaré Jean-Marc Janaillac après le rejet à 55.44% par les salariés d'un accord salarial proposé par la direction pour tenter de mettre fin à un long mouvement de grève.
Selon François Lenglet, éditorialiste économique RTL, "le mécontentement social dans l'entreprise a été sous-estimé, parce que la mesure que l'on en faisait c'était le taux de gréviste, qui est très faible". Ce taux concernait essentiellement les pilotes, ils ont donc été rejoints par de nombreux salariés d'Air-France, à la grande surprise de nombreux observateurs.
Lorsque Jean-Marc Janaillac "a mis son mandat en jeu" pour ce référendum, il a pris une dimension "beaucoup plus large" que la revendication sur les salaires. "Cela a ouvert la porte à tous ceux qui contestaient l'entreprise ou sa direction quel-qu’en soient les motifs" affirme François Lenglet. "C'est toujours un danger, avec un référendum on ne sait pas bien sur quoi il porte". La crise sociale va se doubler d'une crise managériale.
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