Michel Sapin a confirmé dimanche 18 septembre sur RTL que "certaines sociétés d'autoroute" augmenteront les tarifs des péages à partir de 2018 pour financer certains travaux, comme la création d'échangeurs. Qu’est-ce qui justifie cette hausse non programmée ? Probablement la course à l’inflexion de la courbe du chômage à laquelle se doivent participer tous les ministères. Car cette augmentation doit théoriquement financer un nouveau plan d’amélioration du réseau autoroutier. Un milliard d'euros pour créer des éco-ponts pour le passage des animaux ou des aires de covoiturage (bizarre sur des autoroutes, sauf à faire du transport dissimulé de passagers). Pour faire passer la potion et justifier cette affaire, on espère 5.000 emplois temporaires de ce programme.
La prudence s’impose. Ce plan sera le second du genre en quelques mois. Les concessionnaires de nos autoroutes ont déjà obtenu une rallonge de leur droit de péage de deux ans et demi ans en échange de 3,3 milliards d’investissements et la promesse de créer 8.000 jobs. On note d’ailleurs que dans la première opération, il faut plus de 3 milliards pour 8.000 postes. Et là il ne faut plus qu'un petit milliard pour 5.000 embauches. Il aurait peut-être été judicieux de faire le point sur la réalité des créations d’emplois générés par les vingt-et-un chantiers du programme qui a démarré cette année avant toute nouvelle décision.
Le gouvernement part à vive allure vers la campagne présidentielle. Il n’ignore pas que les sociétés d’autoroute bénéficient d’une très bonne conjoncture. Le trafic a grossi de 4,1%, et les péages ont déjà augmenté de 1,12% le 1er janvier. Alors pourquoi donc faire porter l’effort sur l’automobiliste ? La hausse supplémentaire qui se profile n’est pas mince : 0,4% en plus des augmentations 2017 déjà prévues de 1,15 à 1,46%. Cela fera flamber les tickets de péage à un rythme presque dix fois supérieur à celui de l’inflation. Et pour faire bonne mesure, les contribuables locaux, même ceux qui ne possèdent pas de voiture, participeront aussi financièrement aux projets.
Deutsche Bank, la plus grande banque allemande, est menacée par la justice américaine d'une amende de 14 milliards pour son implication dans la crise des subprimes. Une réponse de Washington à l'amende infligée à Apple.
16/20 à Jean Dominique Senard. Le patron de Michelin lance en Auvergne le centre de recherche mondial de l'ensemble du groupe: 3.000 chercheurs et ingénieurs, avec l'ambition d'être le Apple du pneumatique.
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