Les enjeux justifient cette course entre les grandes capitales du Vieux continent. Outre le prestige d'accueillir des sièges d'entreprises au rayonnement mondial, il y a à la clé les métiers de la finance qui sont de grands pourvoyeurs d'emplois hautement qualifiés mais aussi de services juridiques, fiscaux de haute volée. Bref de jobs très bien rémunérés qui consomment et qui payent de l'impôt. Par ailleurs, tous les gouvernements apprécient d'avoir au plus près ces grands acteurs dont les décisions pèsent sur leur politique économiques. C'est si vrai que Bruno Le Maire sera dès mercredi 28 juin à New York pour convaincre les banquiers américains que Paris leur ouvre les bras.
Les charmes de Paris sont mondialement connus. Mais dans ce type de compétition, les critères de sélection sont très particuliers. Dublin, avec sa culture anglo-saxonne et ses impôts symboliques, ne manque pas d'arguments. Amsterdam compte sur son droit des affaires très coulant. Et puis il y a Francfort. La lucidité commande de reconnaître que cette dernière est en pole position.
Économiquement, ce serait le mercato de la décennie pour l'économie allemande
Christian Menanteau
Le centre financier allemand bénéficie de la stabilité réglementaire et administrative des gouvernements allemands. Sur ce terrain très sensible, nous sommes en queue de peloton. Son deuxième atout : les salaires, comme le prix de l'immobilier, y sont beaucoup moins élevés qu'à Paris.
Autre facteur : Francfort est une ville facile à vivre, dont les liaisons avec le reste du monde sont faciles. Le centre est à 15 minutes chrono de l'aéroport international. La comparaison est difficile pour Roissy. Enfin, c'est au bord du Main que se trouve la BCE, les régulateurs de la finance, les réseaux et leurs lobbies. Quand vous travaillez avec l'argent du beurre, autant être au plus près de la laiterie.
La migration de Londres vers Francfort est engagée. Tout l'indique. C'est pour cela que les autorités françaises tentent de récupérer quelques éléments de la transhumance. Il faut faire vite. Ll'emblématique Goldman Sachs va doubler ses effectifs à Francfort. Le Crédit Suisse, un autre poids lourd, prévoit que les Allemands vont capter l'essentiel des emplois financiers après le Brexit. C'est aussi l'analyse des Japonais de Nomura et Daïwa.
Au total, une vingtaine des plus grands établissements internationaux envisagent de quitter les berges de la Tamise pour celles du Main. Économiquement, ce serait le mercato de la décennie pour l'économie allemande.
Bonne nouvelle pour nos vacances : le pétrole continue de baisser (45 dollars le baril).
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