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Air France : "On ne peut plus accepter tout et n'importe quoi", regrette Éric Woerth

REPLAY / INVITÉ RTL - Pour l'ancien ministre du Travail, l'intervention de Myriam El Khomri dans ce dossier est la preuve "qu'on est dans le contraire absolu que ce que doit être le marché du travail".

Éric Woerth, lors du congrès des Républicains le 30 mai 2015
"On ne peut plus accepter tout et n'importe quoi", dénonce Éric Woerth
00:04:44
Claire Gaveau
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L'affaire des violences à Air France n'est pas encore terminée. Celle-ci a connu un nouveau rebondissement alors que le salarié, délégué de la CGT soupçonné d'avoir participé aux violences sur deux vigiles et sur le DRH Xavier Broseta, n'a pas été licencié. Si quatre salariés ont dû quitter l'aventure, le délégué syndical bénéficie d'un statut protégé qui oblige la saisie de l'inspection du travail. "À ce stade, il faut être prudent. il faut vérifier que les faits ont été véritablement accomplis et que cette personne a usé de violences. Si c'est le cas, cela vaut le licenciement. Il ne peut y avoir de violence au sein même d'une société", tempère Éric Woerth.

Mais l'ancien ministre du Travail se montre malgré tout très critique quant au déroulement des faits et aux sanctions potentielles alors que la ministre du Travail Myriam El Khomri doit statuer sur le dossier dans les quatre mois à venir. "Il faut reformer et contredire l'inspection du Travail", clame-t-il. Et ce afin de rassurer les entreprises : "On ne peut plus accepter tout et n'importe quoi. Les entreprises ne recruteront plus si on empêche le licenciement". "Que le ministre soit en capacité de dire ou non qu'un salarié d'une entreprise privée puisse être licencié, on est dans le contraire absolu que ce que doit être le marché du travail aujourd'hui". 

Il faut revoir toute la démocratie sociale au sein de l'entreprise

Éric Woerth

Selon lui, les salariés syndiqués sont trop protégés. "Il doit y avoir une protection naturelle quand on exerce un mandat mais l'exercice de ce mandat est utilisé à d'autres fins. Il faut revoir toute la démocratie sociale au sein de l'entreprise. Il faut des représentants du personnel mais il faut faire évoluer les seuils, revoir les modalités d'élection, qu'il y ait des référendums dans les entreprises", liste-t-il. 

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