En première ligne dans la mise en garde que le CSA a adressé à France Télévisions pour les propos "graveleux" tenus par certains de ses commentateurs sportifs durant les épreuves des Jeux olympiques de Sotchi, Philippe Candeloro réagit pour la première fois.
"C'est
les championnats du Monde la semaine prochaine à Tokyo, donc on y va. On fera
notre boulot de consultants et j'essaierai toujours d'être moi-même, confie-t-il au micro de RTL. Puis, si
on peut éviter de choquer dix personnes sur cinq millions, on essaiera de le faire, poursuit-il.
En tout cas, en tant qu'individu et citoyen français, je m'interroge plus sur
certaines émissions pour mes gosses que par rapport à ce que j'ai pu dire pendant les Jeux", conclut-il.
L'ancien patineur, désormais consultant pour le service public, avait notamment déclaré à propos d'une patineuse : "Je connais
un anaconda qui serait bien allé embêter cette Cléopâtre canadienne". Suite à ces propos et à ceux tenus par d'autres commentateurs des Jeux de Sotchi, des internautes avaient vivement réagi sur les réseaux sociaux et alerté le CSA du caractère misogyne de certaines déclarations diffusées à l'antenne.
Le Conseil a estimé que "les propos tenus par ces commentateurs, par leur teneur et leur caractère graveleux portant en particulier sur l'aspect physique de sportives, étaient extrêmement déplacés et que certains d'entre eux étaient même de nature à refléter des préjugés sexistes".
Le CSA considère que "le service public se doit d'être exemplaire en matière de promotion de l'image et de la place de la femme", conclut le gendarme de l'audiovisuel qui souligne "la contradiction" à France Télévisions entre "les actions menées au niveau du groupe en la matière" et "la teneur des propos tenus au sein de certains de ses programmes".
"La direction des sports a pris connaissance des délibérations du CSA et ne manquera pas d'en tenir compte", a réagi France Télévisions auprès de l'AFP. La mise en garde est le premier niveau d'avertissement du CSA avant la mise en demeure. En cas de récidive après une mise en demeure, le CSA
peut décider, dans de très rares cas, des sanctions, comme la
suppression d'une tranche de publicité, la lecture d'un communiqué
d'excuses lors d'un journal télévisé ou une amende pouvant aller jusqu'à
3% du chiffre d'affaires.
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