Earvin Ngapeth est né le 12 février 1991. "C'était un bébé très costaud, on aurait cru qu'il était déjà musclé", se souvient sa mère, Christine. Particulièrement éveillé, le bambin regorgeait d'énergie : "Il ouvrait de grands yeux, c'était un goulu, un beau bébé." Son prénom peu commun, Earvin, il le tient de son père. "C'était un prénom qui était prévu depuis longtemps dans la tête de son papa. Il était très fan de Magic Johnson, le basketteur des Lakers, et il s'appelait Earvin" raconte-t-elle.
À l'école, le futur volleyeur se débrouillait plutôt bien avant que le sport ne commence à s'imposer dans sa vie. Il a alors commencé à manquer certains cours, et cela s'est amplifié lorsqu'il a intégré l'équipe de France jeune de volley-ball. Malgré tout, Earvin ira jusqu'au bout de sa scolarité : "Il est allé jusqu'au bac, mais il a décidé de ne pas se présenter aux épreuves."
Ses autres passions en plus du volley, le tennis et le foot, mais aussi la musique. "C'est sa vie, et le rap a toujours eu une place très importante pour lui. Il a plein de cahiers, il écrit beaucoup, je pense que c'est un exutoire. Il a notamment fait un rap pour l'un de ses amis, mort noyé", explique sa mère.
"Je suis très fière car on m'a longtemps dit qu'Earvin était quelqu'un de dissipé, qui n'arrivait pas à se fixer sur un objectif et là, je vois tout le contraire", témoigne Christine émue. La carrière sportive de son fils, une sorte de "revanche", mais surtout "un vrai plaisir".
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