C'est une première pour Eric Toledano et Olivier Nakache ! Les deux cinéastes à qui l'on doit notamment les films Nos jours heureux (2006) et Intouchables (2011), ont récemment fini le tournage de leur toute première série télé.
Intitulée En thérapie, la fiction composée de 35 épisodes a été commandée par la chaîne franco-allemande Arte. Il s’agit de la libre adaptation française de BeTipul de Hagai Levi, Nir Bergman et Ori Sivan. Cette série israélienne a déjà eu droit à une dizaine de versions comme par exemple aux Etats-Unis, au Canada, en Argentine, au Brésil, au Portugal, en Italie et en Russie.
En Thérapie, c'est l’histoire de Philippe Dayan, incarné par Frédéric Pierrot. Dans son cabinet d'analyse près de la place de la République à Paris, il voit défiler jour après jour divers patients : une chirurgienne en plein désarroi amoureux, un couple en crise ou encore une ado suicidaire. Mais, le 13 novembre 2015, sa vie bascule après les attentats terroristes qui touchent la capitale. Il reçoit alors un agent de la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention) et décide de reprendre contact avec sa propre psychanalyste.
Pour le casting, Eric Toledano et Olivier Nakache ont notamment fait appel à Carole Bouquet, Reda Kateb, Anaïs Demoustier, Pio Marmaï, Mélanie Thierry ou encore Clémence Poésie. La série n’a pas encore de date de sortie de prévue.
Côté cinéma, Eric Toledano a également indiqué que Hors normes, la comédie sortie l'année dernière avec Vincent Cassel et Reda Kateb, aurait droit à une suite...
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
L’homme, le génie dont il faut trouver le nom est né un 1er avril, et ça n’est pas une blague. Il a
d’ailleurs créé avec un de ses amis journalistes un "club des natifs du 1er
avril" dont les membres, indiquaient les statuts, "jouiraient à
vie du privilège d'entrer gratuitement dans tous les établissements publics,
opéras, théâtres, champs de course et maisons closes, de pouvoir rire aux
enterrements afin de les rendre moins sinistres, de bénéficier à leur naissance
du parrainage du chef de l'État et, en outre, de se voir attribuer un
appartement de fonction dans un des Palais nationaux, résidence pourvue de tout
le confort souhaitable et d'une domesticité jeune, accorte et complaisante". Il est possible que ce club du 1er avril fut lui même un poisson d’avril…
Mais revenons à notre génie. Il
est né à Marseille en 1868 dans une famille bourgeoise industrielle mais
passionnée par la littérature. Lamartine et Mistral font partie des amis ou des
connaissances de son père. Très tôt passionné de poésie, il
entend, malgré les réticences familiales (on le verrait bien exercer une
profession juridique) se lancer dans la carrière littéraire.
Sa première œuvre qui ne sera
jouée que 17 jours était un vaudeville qui s’appelait le Gant Rouge. Il
s’efforcera, affecté par cet échec, d’en faire disparaître le texte. On ne l’a
retrouvé qu’il y a quelques années, c’est à dire près de cent ans après sa
mort.
Touché par cet insuccès, il entend
alors se consacrer à des œuvres plus sérieuses. Ce sera d’abord la poésie mais
éditée à compte d’auteur et ne rencontrant que des succès d’estime, des pièces
refusées par la Comédie française dont il tente de pousser la porte ; des
projets souvent morts nés … et puis il y a quand même cette pièce « les
Romanesques, » inspirée de Roméo et Juliette qui finira par être
représentée, peu de temps, mais qui lui vaudra de rencontrer
Constant Coquelin et Sarah Bernhardt, les deux plus grands comédiens de cette fin
de siècle.
C’est
d’ailleurs au théâtre Sarah Bernard que seront représentées ses prochaines
pièces.
Mais
l’événement le plus célèbre, celui qui restera dans l’histoire du théâtre, se
déroule le 28 décembre 1897 au théâtre de la Porte Saint Martin.
Pourtant,
rien n’est gagné d’avance. L’auteur a réuni les comédiens, avant que le rideau
ne s’ouvre pour leur demander pardon de les avoir attiré dans un tel naufrage.
L’écriture de cette longue pièce en vers l’a sans doute épuisé.
Et
pourtant, non pas contre toute attente mais contre sa propre attente, c’est un
triomphe. On applaudit la pièce une heure après que le rideau a été baissé. Le
bruit court partout que quelque chose s’est passé qui marquera l’histoire du
théâtre. 4 jours après la première son auteur est décoré, pendant l’entracte de
la Légion d’honneur… La pièce
reste aujourd’hui encore l’oeuvre française la plus jouée au monde. Mais quel
est son auteur ?
Réponse : Edmond Rostand.
Au téléphone : Le comédien et réalisateur Alexis Michalik. Il est l'auteur de la pièce Edmond qui raconte la création de Cyrano par Edmond Rostant. Un succès phénoménal public et critique avec 5 Molières.
raconter une mort. La mort d’un
roi qui a eu lieu il y a pratiquement jour pour jour 246 ans aujourd’hui pusque
c’était un 10 mai … Mais de quel roi
s’agit-il ? C’est ma question à laquelle vous allez pouvoir répondre au
64900
Ce 10 mai, donc, un roi de 64 ans
s’éteint. Il est un peu plus de 15h00. Il aura régné 59 ans …
Mais ce qu’il y a de très
surprenant dans cette mort, c’est que, contrairement à la tradition qui veut
que le corps du roi soit exposé sur un lit de parade, que des cérémonies
nombreuses lui rendent hommage, que l’on procède à ce qu’on appelle la dilaceratio
corporis, c’est à dire au partage des organes, d’un côté les os, de l’autre le
cœur et les entrailles, eh bien tout cela n’aura pas lieu et je vais vous dire
pourquoi …
TAPIS
Remontons quelques jours en
arrière. Le roi est de nature plutôt solide. Mais en ce début de printemps, il
se sent fatigué. Le 26 avril, Jeanne
Bécu, que l’on connaît mieux sous un autre nom et qui est sa maîtresse, lui
conseille d’aller se reposer dans ce petit pavillon qu’il a fait construire
l’année précédente et qu’on appelle le petit Trianon. Il s’y installe le
lendemain.
Mais le repos n’y suffit
pas ; migraines, frissons, douleurs dans la jambe … si bien que son
médecin, la Martinière, lui enjoint, malgré ses protestations, de regagner
Versailles.
A l’époque les techniques de la
médecine sont assez limitées …Ce qu’on pratique volontiers c’est la saignée. On
en pratique une première … aucun résultat. Une deuxième … pas mieux mais le
roi, lui, est pratiquement exsangue …
TAPIS
De quoi souffre-t-il ?
Fièvre humorale, répondent les médecins … Mais voici que son visage se couvre
de plaques rouges. Souffrirait-il, alors de la petite vérole ? Impossible,
pensent le corps médical et le roi lui-même, persuadés que, l’ayant attrapée
pendant sa petite enfance, il en est immunisé ...
Le roi le dit d’ailleurs à sa
fille : « voyez ma main et mon bras qui sont tous couverts de boutons
…ah, si je ne l’avais déjà eue, je jurerais que c’est la petite vérole » …
Finalement, mais un peu tard, on
s’aperçoit que c’est bien cette petite vérole qui a frappé le roi …
Les courtisans, malgré le risque,
continuent de fréquenter les appartements royaux. On ne sait jamais, si le roi
venait à s’en sortir, mieux vaudrait ne pas passer pour des pleutres. Une
soixantaine d’entre eux attraperont la maladie.
TAPIS
Le 8 mai, le corps du roi se
couvre de pustules. La putréfaction commence à faire son œuvre, avant même sa
mort. Une odeur pestilentielle se répand dans tout le château …
Le 10 mai, le roi succombe. Comme
le veut la tradition, on prononce la phrase rituelle : le roi est mort
vive le roi …Le jeune couple qui s’apprête à monter sur le trône tombe à genoux
et s’écrie : « Mon Dieu, guidez nous, protégez nous, nous régnons
trop jeunes » …La phrase est prémonitoire …
Mais qui est ce roi mort de la
petite vérole ?
64900
(Explication Jeanne Bécu c’est le
vrai nom de celle qui deviendra Comtesse du Barry et qui est la dernière maîtresse
de Louis XV)
Réponse : La mort de Louis XV.
Au téléphone : Clémentine Portier-Kaltenbach, écrivaine, journaliste et chroniqueuse sur l'Histoire française.
C’est une histoire vraie qui a
bouleversé la France et une partie du monde, et que l’on a découvert par le
biais d’une fiction... Ce film est sorti en 2011. Il
raconte l’histoire d’un industriel issu d’une grande famille corse, les Pozzo
di Borgo et de celui qui allait l’aider à vivre et qui s’appelle, dans la vraie
vie, Abdel.
Philippe Pozzo di Borgo était
directeur d’une grande marque de Champagnes lorsque survient un accident terrible
de parapente qui le laisse tétraplégique. Il a 60 ans et, lui qui a fait passer
des dizaines d’entretiens d’embauche, il engage pour l’aider, contre toute
attente et contre l’avis de ses proches, une sorte de mauvais garçon, un type
inattendu, qui peut se montrer parfois violent, qui a l’air de ne rien avoir à
faire de rien, de ne pas avoir tellement envie de devenir les bras et les
jambes d’un intello handicapé et dont certains craignent ce qu’ils appellent sa
"sauvagerie".
Mais il a compris que, grâce à ce
garçon qui est capable de tout, même de conduire à toute allure la nuit alors
même qu’il n’a pas le permis, il va pouvoir revivre plus que survivre. C’est
justement cette absence de limite qui fait retrouver à celui qui était condamné
à ne plus bouger une forme de liberté…
Deux cinéastes ont eu l’idée de
s’emparer de l’histoire. Ils ont déjà trois films à leur actif : Je
préfère qu’on reste amis avec Gérard Depardieu, Nos jours
heureux avec Jean Paul Rouve et un certain Omar Sy qui fait ses
débuts au cinéma ainsi que Tellement proches avec Isabelle
Carré, Vincent Elbaz et encore Omar Sy…
Mais ce 4e long
métrage va les faire entrer dans une sorte de livre des records. 2e plus gros
succès du box -office français, plus grand succès d’un film français à
l’étranger, et plus de 13 millions de téléspectateurs lors de sa première
diffusion à la télévision… Sans oublier le César du meilleur acteur.
Mais au delà des chiffres, c’est
bien cette histoire si forte entre deux hommes tellement différents et qui
n’auraient jamais du se rencontrer qui restera dans nos mémoires …
Alors de quel film
s’agit-il ?
La réponse : Intouchables d'Olivier Nakache et Eric Tolédano.
Au téléphone : Le réalisateur Eric Tolédano.
Parlons à présent d'un mythe, sous le contrôle et l’autorité de
Roland Barthes lui-même puisque, aux côtés du steak-frites et de la Citroën DS, cette comédienne figure parmi ses fameuses
Mythologies. Dès 1957, s'interrogeant sur l'engouement inédit qu’elle suscite,
le philosophe avançait cette explication : "Elle n’est pas plus
licencieuse, mais simplement plus libérée". Comme souvent, il avait
vu juste. Même si cela fait plus de 45 ans, maintenant que cette icône s'est
retirée des écrans...
Elle fait ses premiers pas sur un
plateau de cinéma, le 12 mai 1952, il y a exactement 68 ans. Elle joue un
second rôle dans une comédie aux côtés de Bourvil et de Roger Pierre que l'on tourne en Normandie,
du côté d’Évreux. La petite parisienne est bien loin de chez elle, mais elle
goûte à cette liberté nouvelle, elle qui a tant souffert du rigorisme de sa
famille bourgeoise. Longtemps, son père n'a pas voulu entendre parler de
cinéma : un métier de "romanichels" selon lui ! Mais la
jeune fille a fait mouche en couverture du magazine ELLE et les
producteurs n'ont pas tardé à la harceler de propositions. La voilà donc sous
les projecteurs.
Ses débuts sont pourtant chaotiques :
Elle peine à apprendre son texte, sa voix est trop haute et elle se fait
bousculer par des assistants. Bien des années plus tard, elle écrira dans ses
mémoires : "Si l'enfer existe sur cette terre, ce premier film en
fut un exemple". Le long métrage sort sur les écrans en novembre 1952
et, même si c'est loin d'être un chef
d’œuvre, il remporte un joli succès. Dans les années qui suivent, la comédienne
apparaît aux côtés de Michèle Morgan, Gérard Philippe et même Kirk
Douglas ! Des petits rôles à chaque fois, mais dans lesquels elle irradie
par sa beauté et la modernité de son jeu !
Il faut attendre 1956 pour que le
monde entier la découvre et fasse d’elle une star. Cette année-là, son propre
mari la met en scène dans le rôle de Juliette, femme audacieuse et torride,
dont trois hommes se disputent le cœur indécis. Le film provoque un scandale
mais il fait de l'actrice le symbole de la libération des mœurs. Un statut qu'elle conserve tout au long des sixties jusqu'en 1973 : cette année-là, elle décide de reprendre sa liberté et de
se soustraire à jamais aux regards des photographes et des caméras.
Réponse : Brigitte Bardot.
Au téléphone : Yves Bigot, directeur général de TV5 Monde et auteur du livre Brigitte Bardot - La femme la plus belle et la
plus scandaleuse du monde.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte