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"Sweatshop" : une blogueuse mode teste et dénonce les conditions de travail en usine, H&M se défend
Un an après son tournage, le documentaire "Sweatshop - Deadly Fashion" agite l'univers de la mode. En cause : les conditions de travail des ouvriers dans les filiales présumées de H&M au Cambodge. Mais l'entreprise a réfuté ces accusations ce jeudi.
En janvier 2014, trois accros du shopping norvégiens découvrent la fabrication des vêtements au Cambodge pour une série de reportages dans l'émission de télé-réalité Sweatshop - Deadly Fashion. Ils vivent alors une expérience marquante en constatant les difficiles conditions de travail des "petites mains" et leurs bas salaires pendant environ un mois.
"Nous, Norvégiens, sommes des enfants gâtés"
La blogueuse Anniken Jorgensen est alors très touchée par le voyage. Elle poste sur Instagram une photo de l'endroit où elle a dormi durant une nuit. Elle ajoute quelques commentaires : "C'est toute sa maison et ma salle de bain chez moi est plus grande." Avant d'aborder les conditions de travail : "J'ai cousu des vêtements pendant 8 heures, pour 4 dollars, soit 26 couronnes norvégiennes. Nous, Norvégiens, sommes des enfants gâtés. J'ai honte."
Anniken Jorgensen n'en est pas restée là. Après une série de documentaires publiée en avril sur le site internet du journal The Aftenposten, elle a dénoncé le rôle joué par H&M. Selon elle, le média norvégien a refusé de mettre en lumière la responsabilité de la marque suédoise qui serait en partie responsable de ces conditions de travail au Cambodge.
"Aucune des usines visitées ne produit de vêtements pour H&M"
Ce jeudi, H&M a répondu à la polémique. Selon L'Express, le géant du textile a publié un communiqué, où il assure qu'"aucune des usines visitées lors de ce programme ne produit de vêtements pour H&M". Même s'il reconnaît être présent au Cambodge, il se veut engagé dans le progrès social. "Depuis 2005, H&M est membre du programme Better Factories Cambodia program de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), qui vise à améliorer les conditions de travail dans l'industrie du textile au Cambodge."
