Rachid Arhab revient sur ses années CSA

REPLAY - Dans son émission, Philippe Bouvard évoque la pollution et l'auto entreprise. Notre animateur aura également au téléphone Rachid Arhab pour son livre "Pourquoi on ne vous voit plus ?".

VIDÉO - Pollution à Paris : "J'ai été très critiqué" dit Delanoë

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Allo bouvard du Samedi 28 Mars 2015

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Les petites nouvelles...

Dans la presse de cette semaine, Philippe a relevé: les caricatures du roi Philippe, une application qui vous fait rapper et les hommes d'affaires et Paris.

Les sujets du jour :

Violaine: "Quelle est la pollution que vous redoutez le plus ?"
Philippe Bouvard: " Il faut avoir une voiture mais il ne faut pas s'en servir , c'est-à-dire l'acheter par civisme par ce que ça fait tourner l'industrie et ne pas s'en servir parce que ça peut nuire aux autres citoyens

Cyrille: "L'auto- entreprise est-elle une réponse au chômage ? "
Philippe Bouvard: "Je crois que l'appellation est née du fait qu'au départ les gens créaient leur entreprise avec si peu de moyens et de locaux qu'ils étaient obligés de travailler dans leur vieille voiture, d'où le nom d'auto-entreprise."

En 2009 ils étaient 45% à envisager de créer un jour une entreprise, ils sont aujourd'hui 34% (illustration).

Crédit : PATRICK HERTZOG / AFP

Et Si On L'appelait

Philippe Bouvard a choisi cette semaine de téléphoner à Rachid Arhab pour son livre "Pourquoi on ne vous voit plus ?" aux éditions Michel Laffont.

Rachid Arhab, né en Algérie en 1955, tour à tour chef du service politique d’Antenne 2, grand reporter, premier présentateur du JT d’origine « arabe » (alors qu’il est de souche berbère), et animateur de « J’ai rendez-vous avec vous » de 2000 à 2007 sur France 2, a été membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel de 2007 à 2013.
Pour ce gamin des montagnes kabyles arrivé en Lorraine à l’âge de trois ans, né français, devenu algérien après l’Indépendance, puis revenu à sa nationalité première à sa demande mais en 1990 seulement (vous verrez ici pourquoi), c’est ce qu’on appelle une « intégration » réussie !
Sauf que ce fut aussi un parcours d’obstacles inimaginable que ce fils de deux pays en guerre raconte ici avec autant d’humour que de pudeur.
Six ans au CSA l’ont fait disparaître des écrans télé, où il ne peut légalement revenir que trois ans après son départ du Conseil. Une épreuve, certes, mais qui lui a permis de nous éclairer de façon pertinente sur l’audiovisuel, les rapports entre le pouvoir et les médias, la dérive de l’information et les dangers d’Internet, dont le public est la première victime.