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Le chanteur Pierre Perret, le 23 juin 2014.
Comme beaucoup d'artistes, le confinement a été une source d'inspiration pour Pierre Perret. Le 09 juin dernier, le chanteur a publié une nouvelle chanson intitulée Les confinis. A travers les paroles, le chanteur de 85 ans évoque avec humour et sarcasme la gestion de la crise sanitaire que le monde subit depuis plusieurs mois maintenant.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette chanson a fait le buzz ! Au bout d'une semaine seulement, le morceau totalisait déjà plus d'un million de vues sur YouTube.
Pierre Perret devrait interpréter Les confinis lors de sa prochain tournée intitulée Mes adieux provisoires. Il sera notamment les 10 et 11 octobre prochains sur la scène de la Salle Pleyel à Paris, ainsi que dans la France entière, en Belgique ou encore en Suisse.
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
C’est une chanson qu’on devrait réécouter en ces temps où le racisme remontre le bout de son méchant nez. Elle a d’ailleurs été étudiée dans les écoles et beaucoup d’enfants ont appris à comprendre son message.
Elle a été inspirée à son auteur par le quotidien de ces immigrés que l’on croise dans la rue sans leur prêter attention et par la situation des Etats-Unis, déjà. C’était en 1971 lorsque ce chanteur, auteur compositeur et interprète met la première main à ce texte. Il y aura des dizaines de version de cette chanson jusqu’à ce qu’il soit enfin satisfait de ce qu’il a écrit. Elle ne sortira que 6 ans plus tard, en 1977…
Mais ce qu’il n’imagine pas, c’est le retentissement qu’aura cette chanson. D’ailleurs, dans le disque qu’il sort, à l’époque c’étaient ce qu’on appelait des 45 tours, elle figure sur ce qu’on appelle la face B. On pensait que le succès serait celui de la Face A : les enfants, foutez leur la paix.
Le plus étonnant c’est que l’auteur de ce texte est surtout célèbre pour ses chansons légères amusantes ou moqueuses. Son premier grand succès s’appelait Le Tord Boyaux mais il y a eu aussi Les Jolies colonies de vacances, La Corrida, Tonton Cristobal et, il y aura un peu plus tard Le Zizi.
Il sait comme personne user d’une langue où se mêlent l’argot et la poésie. Et, alors que règne la vague Yéyé, il est parvenu à se faire un nom et conquérir un public qui lui est resté fidèle depuis toujours.
Revenons à cette chanson qui décrit le racisme
ordinaire mais offre aussi de jolis moments d’espoir comme la rencontre de
cette jeune immigrée qui vient de Somalie avec la grande Angela Davis ou encore
la conclusion de ce texte : "Dans ton combat quotidien, tu
connaîtras un type bien et l’enfant qui naîtra un jour aura la couleur de
l’amour contre laquelle on ne peut rien"…
Quel est le prénom de cette héroïne du quotidien
qui donne son titre à la chanson et quel est son auteur et interprète ?
Réponse : Lily de Pierre Perret.
Au téléphone : Le chanteur Pierre Perret.
Nous allons maintenant évoquer une période qui fut
celle qui domina le monde de l’après guerre jusqu’à la fin, ou presque du
siècle dernier, une période dans laquelle le monde était divisé en deux camps,
qui se livraient une guerre qu’on appelait froide et dont les armements
atomiques servaient à la fois de force de dissuasion tout e, faisant peser sur
la planète une menace permanente.
Il y a 57 ans précisément aujourd’hui, le leader
d'un de ces deux camps se rendait, à la frontière même qui marquait cette
division entre deux mondes pour y porter un message d'espoir. Eh bien c’est de cet homme qui prononça ce jour-là
des mots historiques, que vous devez me donner le nom !
Ce mercredi 26 juin1963, c’est un homme jeune,
beau, séduisant qu’une grande partie du monde regarde avec des yeux énamourés
ou à tout le moins avec admiration qui monte à la tribune. Le vent souffle sur
la ville et ses cheveux ébouriffés lui donnent peut-être l’air plus jeune que
jamais.
500.000 personnes sont réunies devant l’hôtel de
ville et scandent son nom. Il salue la foule. Il sourit. Il sait que, dans
cette ville et à ce moment-là, il est comme le symbole de la liberté.
Le discours est court. Il ne dure que 9 minutes.
Mais c’est un temps suffisant pour marquer les esprits et l’histoire, pour
dire que la liberté n’a pas besoin de
murs, et que malgré les vicissitudes du moment, elle finira par vaincre. Et
surtout, dès son introduction, il emprunte la langue de ce peuple auquel il
s’adresse pour leur marteler ce message. Je vous en livre le début : Il
y a 2000 ans, la plus forte expression de fierté était: « Civis Romanum sum »,
je suis citoyen romain! Aujourd'hui dans le monde libre cette expression est … Suivent
quatre mots prononcés en allemand qui résonnent comme un tremblement de terre …
Cette phrase il la reprendra
à la fin de son discours : "Et pour cette raison en tant qu’homme libre,
je suis fier de prononcer ces mots". Et voilà le message à nouveau martelé.
Sauf à tomber dans l’uchronie en imaginant ce qui se serait passé si cet homme était
resté au pouvoir, on ne saura malheureusement jamais quel aurait été le visage
de l’Histoire si, quelques mois plus tard, un 22 novembre précisément, cet
homme n’était tombé sous les balles d’un inconnu… Qui
est-il ?
Réponse : John Kennedy.
Au téléphone : François Dufour, rédacteur
en chef de Playbac presse et fondateur des premiers quotidiens
pour enfants : Mon Quotidien et Le Petit Quotidien.
Tout commence par un vol de vélo. Le garçon dont
nous cherchons le nom a 12 ans ; il vit à Louisville dans le Kentucky et
sa seule liberté, c’est son vélo. Et
voici qu’un jour, il se fait voler ce vélo auquel il tenait plus que
tout. Et comme il soupçonne quelqu’un qui fait de la boxe au gymnase de, il s’y
rend pour lui mettre une raclée. Et là, le directeur du gymnase lui dit :
petit tu devrais apprendre la boxe, comme ça tu lui mettras une raclée encore
plus sévère. Et c’est ainsi que le jeune garçon découvre cette discipline qui
va changer sa vie et dont il va lui changer les codes.
Sa technique il l’avait résumée en une
phrase : flotter comme un papillon et piquer comme une abeille. L’abeille et le papillon, ce ne sont pas
précisément les animaux qu’on imagine le mieux pour décrire la boxe des poids
lourds qui pèsent au minimum 91 kilos. Eh bien, ça va être justement tout son apport.
En
1964, après avoir été champion olympique des mi-lourds à Rome, il dispute à
Sony Liston le titre de champion du monde. Liston, il a à peu près mis tous ses adversaires KO au
deuxième round, c’est une bête. C’est un extra terrestre. Rien qu’en vous
regardant, il vous terrasse. Et d’ailleurs il n’y a pas un chat pour parier un
dollar sur le gamin de 22 ans qui veut le défier. Et pourtant, le gamin ne doute de rien.
Le matin du match à la pesée ; il
s’écrie : "J'ai 22 ans et ce soir vous verrez le plus jeune champion
du monde de toute l’histoire des champions du monde des poids lourds". Il dira plus tard : "Les gens humbles ne vont
jamais très loin".
Liston va résister 6 rounds. Et surtout, face à ce
danseur qui est en face de lui, qui bouge comme il n’a jamais vu de sa vie
bouger un poids lourd, qui sautille, qui s’amuse et qui le provoque Sony Liston,
le terrible, le tueur, va se démettre une épaule à force de taper dans le vide…Et
face à lui, au lieu de placer ses mains hautes pour protéger son visage, ce
papillon humain qui laisse ses bras pendre le long de son corps. Du jamais vu.
On n’a pas le temps de retracer toute la vie de cet
immense champion. Juste dire qu’il va se convertir à l’Islam et changer de nom,
qu’il refusera de combattre dans l’armée
américaine, . Interdit de ring puis amnistié par la Cour suprême, il va effectuer
un retour, inattendu, incroyable, inespéré. Dix ans après son premier titre,
après avoir abandonné la boxe par force, il va battre d’abord Frasier qui
s’était emparé du titre après lui et qu’il appelait le Gorille puis Foreman
pour reprendre le bien qui lui appartenait. Il sera à quatre reprises, champion
du monde. Il prendra sa retraite un 26 juin en 1973. Qui est celui que beaucoup considèrent comme le
sportif du siècle ?
La réponse : Cassius Clay ou Mohamed Ali.
Au téléphone : Michel Guérin, passionné de sport et notamment de cyclisme et de
boxe. C'est l'ancien
sous-directeur de la DST, ex-directeur central
adjoint de la DCRI et ancien inspecteur général de la DGSI. Il est aussi l’auteur
du Dictionnaire renseigné de l’espionnage aux éditions Mareil.
C’est un 26 juin, il y a exactement 46 ans que
dans la ville de Troy, dans l’Ohio fut utilisé ce système dont j’aimerais que
vous me donniez le nom.
Le brevet en a été déposé en 1952 par deux
étudiants américains, Bernard Silver et Norman Joseph Woodland, qui ont l’idée
de combiner le système de sonorisation de films et le code morse afin de
traduire facilement ce code en informations.
Il faudra quand même plus de 20 ans pour que l’on
commence à utiliser ce système …
On a tenté de l’utiliser, mais sans trop de succès
pour l’étiquetage des wagons de trains mais, dans le supermarché de Troy, dans
l’Ohio donc, c’est pour la vente d’un paquet de chewing-gum qu’on le testa. Ça
ne vous étonnera pas, c’est aux Etats-Unis que ça se passait.
L’invention présente plusieurs intérêts. D’abord
elle revient moins cher que l’étiquetage classique. Ensuite, elle empêche les
malversations et les erreurs de prix. Enfin, elle accélère le temps de passage
en caisses. Enfin, elle a permis le traitement statistique des préférences des
consommateurs.
Désormais, cette invention est utilisée dans bien
des domaines de l’activité économique …
Pour les articles des grands magasins, bien sûr,
mais aussi les colis et les envois postaux, l’étiquetage des bagages ou même
pour les médicaments.
Alors quelle est cette invention que vous utilisez
sans doute tous les jours mais sans savoir qu’elle était son origine ?
Réponse : Le code barre.
Au téléphone : Armelle Levy, journaliste du service conso de RTL.
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