8 min de lecture
Des policiers et des personnels soignants à la garde de Mulhouse le 29 mars 2020
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
Retrouvez Stéphane Bern et la bande de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
Pour commencer, parlons d’un immense personnage qui est dans son domaine l’équivalent de ce qu’est Bach pour la musique, Baudelaire pour la poésie, Hugo pour la littérature ou Molière pour le théâtre, un géant donc, dont tout le monde connaît le nom mais dont on sait finalement assez peu de choses.
Ce qu’on sait peu, par exemple, de cet homme né en 1822, normalien, enseignant et chercheur après avoir passé son doctorat de chimie, ses premiers travaux portent sur la question de la fermentation du vin et de la bière, notamment. On ne se souvient pas toujours qu’à la demande de Napoléon III, il s’est consacré aux maladies des vers à soie. Et c’est d’ailleurs en mettant au point les mesures pour protéger les vers des infections, qu’il prend conscience de l’importance de l’hygiène.
On vous demande aujourd’hui, pour vous protéger du virus, de ne pas serrer la main de ceux que vous rencontrez. En ce domaine, il était un précurseur. Il ne serrait jamais la main de personne, quitte à paraître un peu froid.
On ignore souvent qu’il fut cerné par la mort des siens. Il perdra trois de ses 5 enfants. Trois filles. Tragédie terrible pour un homme qui se passionne pour la vie et ses mécanismes et qui est ainsi poursuivi par la mort.
Ce qu’on connaît mieux, c’est l’affaire de Maisonsgoutte, du nom de cette commune du Bas-Rhin, dont est originaire un jeune garçon du nom de Joseph Meister. Nous sommes le 4 juillet 1885. L’enfant est sévèrement mordu par un chien alors qu’il rentre de l’école. A la demande des médecins, on lui administre un traitement antirabique pendant 10 jours. Il sera sauvé.
C’est la gloire pour notre savant. Gloire nationale et internationale. Il ne peut plus accueillir assez de monde, dans son cabinet de la rue d’Ulm. D’où l’idée d’un espace plus grand qui serait consacré à la recherche et aux soins de la rage. L’établissement sera inauguré en 1888. Il est aujourd’hui un des fleurons français de la recherche.
L'homme a été académicien, grand officier de
la Légion d’honneur reconnu et célébré dans le monde entier. Il a été
extrêmement populaire pendant sa vie et après sa mort et pourtant, pendant
toute son existence, il devra faire face au mépris des médecins…
La réponse : Louis Pasteur.
Au téléphone : Erik Orsenna, écrivain et académicien. Il occupe notamment le fauteuil n°17 qui fut celui de Louis Pasteur. Erik Orsenna lui a également consacré un livre intitulé La vie, la mort, la vie publié en 2015 chez Fayard.
"La vie, la mort, la vie" d'Erik Orsenna (Fayard)
Crédit :
Il est maintenant question d'une épreuve sportive ! Les embûches terribles
auxquelles elle soumet ses participants et le cadre "glamour" dans
lequel elle se déroule lui assurent une belle renommée depuis 1929.
Cette année-là, un ingénieur
des rives de la Méditerranée se voit confier une mission délicate :
accueillir sur un territoire très restreint - plus petit que Central Park à
New York -, l'une des plus grandes compétitions sportives au monde. Et non seulement l'espace est
limité, mais en plus il est envahi de constructions.
Qu'à cela ne tienne :
Toute la population se mobilise, on fait disparaître pavés et tramways et la
première course a lieu il y a pile 91 ans, le 14 avril 1929. Et elle
devient vite une référence dans sa catégorie.
Il faut dire que son tracé
sinueux, étroit et bordé de rails métalliques demande une incroyable dextérité. À plusieurs reprises, des coureurs ayant perdu le contrôle ont même fini dans les eaux
du port !
À l'heure où règnent les
ordinateurs, où la technologie nous fait approcher, chaque jour un peu plus, du
"risque zéro", on dit qu'il s'agit de la dernière "course
d'hommes". C’est à dire une épreuve dans laquelle seul le talent fait la
différence.
Ici, il est quasiment
impossible de doubler ses adversaires, rien ne sert d'avoir une monture trop
rapide, les champions qui montent sur le podium à la fin sont ceux qui se
révèlent les plus endurants et les plus tacticiens.
C'est un surdoué brésilien
qui détient le record du nombre de victoires : 6, dont 5 d'affilées entre
1989 et 1993. Mais les français n'ont pas à
rougir : ils sont plusieurs à avoir sabrer le champagne, dont l’oncle de
l'acteur Jean-Louis Trintignant !
En 91 ans, malgré les nombreux virages, la vitesse
moyenne lors de notre épreuve est tout de même passée de 80… à plus de 150
km/h !
Réponse : Le Grand Prix de Monaco (Formule 1).
Au téléphone : Christophe Pacaud, présentateur de RTL Petit matin Weekend, journaliste sportif, il commente chaque année le Grand Prix de Monaco.
Ce n’est pas parce qu’on est
confinés qu’on ne peut pas voyager ou par l’esprit ou par le cœur. Et j’ai
envie de vous entraîner dans une des plus belles régions de France et dans l’une des villes les plus célèbres de
cette région, ville qui a cette particularité d’être la ville de France qui
compte la plus forte proportion de personnes de moins de 30 ans.
C’est également la ville
d’Alfred Dreyfus, le célèbre capitaine. Et c’est la première de sa région à
avoir reçu, en 2008, le label de ville d’art et d’histoire. Et vous allez
comprendre pourquoi…
La ville est construite sur
un territoire traversé par deux rivières, l’Ill et la Doller et l’eau fut très
vite utilisée pour faire tourner les moulins des meuniers. D’ailleurs, le nom
de cette ville signifie "La maison du meunier".
Ce qui n’était qu’un village
se transforme rapidement en ville et devient même après le traité de Westphalie
en 1648, qui
met fin à la guerre de 30 ans et redessine la carte de l’Europe lui confère le
statut de République indépendante, statut qu’elle gardera jusqu’à son
rattachement à la France en 1798.
Très tôt, la ville, et c’est
une des forces de son patrimoine, devient un fleuron de l’industrie. On la
surnommera même la "Manchester française", la ville aux 100 cheminées, tant
l’industrie, notamment textile y est florissante.
Rattachée à l’Allemagne après
la guerre de 1870 puis redevenue française en 1918, cette ville, on ne peut
plus européenne, puisqu’elle se situe aux confins de l’Allemagne et de la
Suisse est aujourd’hui la plus importante du Haut-Rhin. Mais avez vous trouvé de
quelle ville il s’agit ?
Réponse : Mulhouse.
Au téléphone : Delphine Wespiser, Miss France 2012 et originaire de Mulhouse.
Pendant l'émission ce matin, l'ex-Miss qui vit près de l’hôpital de Mulhouse, a témoigné avec émotion au sujet du Covid-19 qui a durement touché Mulhouse et toute sa région : "Quand vous vivez près de l'hôpital, vous entendez les avions militaires, les ambulances, il y a les hélicoptères qui passent, donc c'est compliqué. Et si aujourd'hui les hôpitaux alsaciens disent que ça va un peu mieux, je pense surtout que ça va un peu moins mal. Ils ont une tolérance beaucoup plus grande que nous" raconte-t-elle.
"C'est vrai qu'en Alsace on est particulièrement touché, c'est une hécatombe, et tous les jours j'entends des gens que je connaissais qui sont morts, qui n'avaient pas de problème de santé particulier. Chaque jour c'est un nouveau nom et c'est assez terrible. Hier encore, il y a eu l'annonce de Bernard Stalter [NDLR : président de la Chambre des métiers de France]. C'était une personne formidable..." explique Delphine Wespiser avant de conclure : "A la suite de ce confinement je vais aller à une dizaine de commémorations parce que c'est une hécatombe en Alsace".
Nous vous proposons de découvrez la séquence dans son intégralité en début d'article...
Enfin, devinez une expression qui
vient de la mythologie grecque...
Nous sommes dans une partie
de la Grèce qu’on appelle la Phrigie. Il y a là un roi Midas qui règne sur
son royaume. Il est toujours bien mis, il adore faire la fête, mais il n’est pas très très futé.
Il se trouve que non loin de
son royaume, dans la forêt, se promène Dionysos et son cortège. Dionysos, le Dieu de la fête, du vin et de la musique.
C’est le fils de Zeus. Comme sa mère est morte brûlée, Zeus a récupéré le fœtus
et l’a gardé dans sa cuisse. D’où l’expression puisque Zeus en Grèce est devenu
Jupiter pour les Romains : "Sortir de la cuisse de Jupiter".
Il y a donc Dionysos et non
loin encore celui qui l’a élevé à la demande de Zeus, c’est Silène. Mais voilà
que Silène qui a un peu bu tombe de son âne et s’endort dans la forêt. C’est là
que le récupèrent des paysans qui ignorent qui il est. Les paysans le ligotent,
il a beau protester, leur dire "Mais vous ne savez pas qui je suis", ils
s’en moquent et ils le transbahutent jusqu’au Palais de Midas. Par chance,
Midas le reconnaît. Et pour se faire pardonner, il l’accueille et donne, en son
honneur, dix jours et dix nuits de fêtes.
Et quand Silène s’en va
rejoindre Dionysos, Midas l’accompagne. Il se dit qu’il pourra peut-être
demander une faveur à ce Dieu. Le voici donc devant Dionysos
qui accepte de réaliser un de ses vœux, mais lequel ? Midas lui demande de le doter
d’un pouvoir extraordinaire : Transformer tout ce qu’il touche en or ! "Tu es sûr lui ?" demande
Dionysos qui pressent la catastrophe. "Certain" lui répond Midas.
Et Dionysos accepte
finalement et réalise ce vœu. Le roi retourne chez lui.
Fasciné par ce pouvoir et cette richesse incommensurables. Tout se transforme
en or : Les arbres, les fleurs, les oiseaux. Incroyable, formidable. Jusqu’à ce
que Midas veuille manger ou boire. Ou serrer ses filles contre lui. Hélas là
aussi, tout se transforme en or. Les boissons, les viandes, ses enfants. Midas
se rend compte qu’il va mourir de faim, de soif et de solitude.
Il revient donc voir Dionysos
et le supplie de lui retirer ce pouvoir. Le Dieu après lui avoir fait la leçon
accepte. Mais pour retirer ce pouvoir, il faut qu’il aille se laver, se
purifier dans un fleuve. Midas remonte donc le cours de ce fleuve jusqu’à sa
source. Et au passage, il laisse des quantités impressionnantes de pépites d’or
flottent dans cette eau. C’est pourquoi désormais, tous ceux qui toucheront
l’eau de ce fleuve deviendront riches.
Mais quel est le nom de ce
fleuve qui a donné naissance à une expression selon laquelle quand on le
touche, on devient riche ?
Réponse : Le Pactole pour "Toucher le pactole".
Au téléphone : Le dessinateur Jul qui a notamment revisité les mythes grecs dans sa BD 50 nuances de Grecs (Dargaud) publiée en 2017.
"50 nuances de Grecs" de Jul (Dargaud)
Crédit :
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