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Festival de Cannes 2014 : Ryan Gosling signe un premier film faiblard

NOUS L'AVONS VU - Ryan Gosling est de retour au festival de Cannes avec un premier film ovni. "Lost River" a été présenté ce mardi dans la section Un certain regard.

Ryan Gosling lors du festival de Cannes 2014
Crédit : AFP
Mathilde Cesbron

Plus que n'importe quel film de la compétition, Lost River de Ryan Gosling était le long-métrage que tout le monde attendait

La preuve : des centaines et des centaines de festivaliers ont fait la queue pendant plus d'une heure devant le palais des festivals, avec l'espoir de rentrer dans la salle de projection. Le quart d'entre-eux seulement y est parvenu. 

À l'intérieur de la salle, les journalistes, excités, ont applaudi lorsque le nom de Ryan Gosling s'est affiché à l'écran, avant le début du film. Alors, Lost River a-t-il été à la hauteur des attentes? 

Un conte de fées bizarroïde

Le public ne s'attendait probablement pas à voir l'icône hollywoodienne mettre en scène un genre de conte de fées hypnotique et bizarroïde. L'histoire se passe dans les ruines de Détroit. 

À écouter aussi

Une mère, Billy (Christina Hendricks, Mad Men), tente de joindre les deux bouts. Elle vit seule avec ses deux garçons, Bones (Ian De Caestecker, Agents of S.H.I.E.L.D) et son adorable petit frère Franky.

L'aîné vole du cuivre, quitte à s'attirer des ennuis, pour aider sa mère. Cette dernière accepte un job dans une sorte de théâtre de l'horreur où les actrices miment des assassinats sanglants.

Convaincu qu'une malédiction frappe la ville, Bones essaye de repêcher un morceau d'un village englouti au fond d'un lac pour conjurer le sort... 

Un certain esthétisme

Le scénario est bien trop loufoque pour être intéressant. L'histoire est parfois difficile à suivre et la quasi-absence de dialogue est lassante. 

En revanche, il faut reconnaître un certain esthétisme à la mise en scène. On sent l'influence du mentor Nicolas Winding Refn (Drive, Only God Forgives) dans la réalisation de Ryan Gosling. Il emprunte quelques codes au Danois avec qui il a collaboré deux fois : de beaux décors, beaucoup de sang, de la violence, des couleurs saturées et une bande son électro soignée.

Pour être honnête, si le film n'avait pas été signé Ryan Gosling, il n'aurait probablement pas été sélectionné au festival de Cannes. 

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