Hollande - Trierweiler : la classe politique satisfaite de passer à autre chose

Après l'annonce officielle de la séparation de François Hollande et Valérie Trierweiler, les hommes politiques de tous bords ont été invités à commenter la nouvelle.

À gauche comme à droite, plusieurs hommes politiques ont fait part de leur soulagement, après plus de quinze jours entourés de flou et de suspense. Pour Michel Sapin, l'annonce de la rupture relevait d'une "décision nécessaire" pour des raisons de "clarté".

Le soulagement affiché

La satisfaction aussi, de pouvoir à présent aborder d'autres sujets. "Il fallait que ça vienne (...). On va pouvoir enfin parler d'autre chose (...) pour se concentrer sur la réussite du pacte de responsabilité", a réagi dès dimanche soir Thierry Mandon, le porte-parole des député PS sur BFMTV.

"Il était grand temps que l'action du président de la République sorte du feuilleton et du people. C'est mieux pour les 66 millions de Français qu'il revienne aux questions de fond", a également estimé Roger Karoutchi, sénateur UMP.

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"J'espère que cela marque la fin définitive de ce feuilleton qui devenait assez lassant, qui nous empêchait de parler des vraies préoccupations des Français", a renchéri Florian Philippot , vice-président du Front national, sur LCI.

Le respect de la vie privée invoqué

De nombreux hommes politiques ont toutefois tenu à insister sur le caractère privé de l'affaire. "Ce n'est pas une affaire politique, mais privée. (...) Il vaut mieux que ces questions soient traitées le plus sobrement possible et c'est ce qu'a fait le président de la République comme son prédécesseur", a estimé sur BFMTV, François de Rugy, co-président du groupe EELV à l'Assemblée.

Invitée du Grand entretien sur RCJ, Anne Hidalgo a également insisté sur le fait qu'il s'agissait "d'une affaire privée", et qu'elle n'avait "aucun commentaire à faire". "Je n'ai pas à me prononcer, pour moi l'affaire est close et à chacun de se reconstruire dans sa vie et je leur souhaite à chacun du bonheur", a-t-elle poursuivi.

Des messages de soutien à Valérie Trierweiler

L'ex-première dame a par ailleurs reçu des messages de soutien d'hommes politiques. Comme celui du conseiller régional apparenté PS Jean-Luc Roméro, qui lui a fait part de son "affection indéfectible".

Une députée UMP, Joëlle Garriaud-Maylam, lui a également apporté ses vœux de "courage" en "ces moments difficiles".

Quelques piques à droite

À droite, certains n'ont pas manqué d'en profiter pour lancer quelques piques au chef de l’État. "Le président de la République n'est pas un homme normal", a affirmé Nadine Morano (UMP) sur France 3. "Sur la forme, c'est sa décision (…). Mais sur son image et son comportement… Rappelez vous le 'Moi président, Moi président', promettant d'avoir, sur sa vie privée un comportement exemplaire !", a-t-elle poursuivi.

"Au moins Hollande est capable de prendre une décision dans sa vie privée. S'il pouvait en faire de même pour sa politique, ce serait bien", a pour sa part ironisé le député UMP Thierry Mariani, sur Twitter.