Les propositions pour renforcer la sécurité dans les lieux publics se multiplient face à la menace terroriste. La dernière idée en date émane de Laurent Wauquiez. La tête de liste de la droite et du centre aux élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes souhaite que les lycées de la future région aient la possibilité d'installer des portiques de détection ou des dispositifs de vidéosurveillance. "On ne peut pas laisser de côté nos établissements scolaires. Là, on a un retard immense car on part de zéro", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Lyon, samedi 21 novembre, en précisant que le choix d'opter pour l'une des options
Actuellement, les établissements scolaires français ont déjà la possibilité d'installer des caméras de vidéosurveillance. La Commission nationale de l'information et des libertés (CNIL) précise que ces dispositifs peuvent être utilisés "à des fins de sécurité des biens et des personnes". Les caméras peuvent ainsi "filmer les accès de l'établissement (entrées et sorties)" ainsi que les "espaces de circulation". Il est cependant exclu, "sauf cas exceptionnels" de filmer les lieux de vie des établissements ou de filmer en continu
Ne voulant pas que "des communes renoncent à des équipements de protection pour des raisons budgétaires", le secrétaire général du parti Les Républicains veut allouer plus de ressources budgétaires à la sécurité. Il souhaite ainsi mobiliser 5 millions d'euros pour la sûreté des gares et les trains, ainsi que 10 millions pour accompagner les communes à investir dans leur sécurité, notamment pour armer les polices municipales. Il estime aussi que 10 millions d'euros sont nécessaires pour protéger les sites industriels classés Seveso, dont 140 d'entre eux se trouvent dans la future région Auvergne-Rhône-Alpes.
Laurent Wauquiez a également annoncé que des parlementaires de la région allaient déposer une proposition de loi pour permettre aux exploitants de sites Seveso d'accéder aux "fiches S" du ministère de l'Intérieur concernant leur personnel, comme c'est déjà le cas pour les centrales nucléaires. Enfin, le numéro 3 des Républicains souhaite que les industriels Seveso n'aient plus à rendre public leur mode de fonctionnement. "Dans le contexte actuel, c'est de la folie", a-t-il relevé.
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