Affaire Sarkozy : Copé demande la démission "immédiate" de Taubira
Le président de l'UMP a de nouveau demandé la démission de la garde des Sceaux, qui a "réitéré ses mensonges" dans l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy.
"Les masques sont définitivement tombés: Christiane Taubira a aujourd'hui réitéré ses mensonges", écrit Jean-François Copé dans un communiqué demandant la démission "immédiate" de la garde des Sceaux. "Depuis la salle de presse de l'Elysée, elle a affirmé qu'elle n'avait 'pas d'information' sur 'la date, la durée et le contenu' des écoutes visant Nicolas Sarkozy", a-t-il dit. "Pour prouver sa bonne foi, elle a brandi deux rapports,dont le Monde a révélé le contenuet qui contredisent point par point son argumentation", affirme le président de l'UMP.
"Ces révélations sont très graves, Christiane Taubira n'a désormais plus sa place au gouvernement et doit démissionner immédiatement", a-t-il ajouté. Quant à François Hollande, il "doit désormais sortir de son silence, dire très clairement aux Français s'il était au courant des écoutes visant Nicolas Sarkozy, depuis quand, et prendre toutes les décisions qui s'imposent pour remettre de la sérénité dans notre pays", a-t-il poursuivi.
Valls, "l'homme le plus mal informé de France"
Jean-François Copé a également ironisé sur l'actuel ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, "l'homme le plus mal informé de France" qui "découvre ce qu'il se passe dans notre pays en ouvrant les journaux".
Sur BFMTV, l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'est dit "solidaire" de Jean-Franàois Copé sur cette demande. Pour sa part, l'ex garde des Sceaux UMP, Rachida Dati, a estimé, dans un communiqué, que "la gauche (était) en train de transformer la France en une oligarchie des menteurs". "On ne peut plus faire comme si de rien n'était. Le président de la République doit absolument intervenir et agir pour rétablir la confiance des Français dans notre État de droit aujourd'hui sérieusement remis en cause", a-t-elle ajouté. "Aucun républicain, de droite comme de gauche, ne peut accepter les mensonges d'État du Premier ministre, de la garde des Sceaux et du ministre de l'Intérieur", écrit-elle.
