L'Allianz Riviera, qui devra accueillir l'Euro 2016, a été le théâtre d'une fin de match mouvementée samedi soir. La rencontre Nice-Bastia (0-1) s'est terminée par des affrontements entre les supporters des deux camps.
À la 90ème minute de jeu, une foule de stadiers a envahi le terrain, déclenchant une bagarre générale. Le drapeau corse du Bastiais Jean-Louis Leca a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Au vu de ces incidents, pourquoi la France n'arrive-t-elle pas à endiguer les violences dans les stades ?
Le spécialiste du football, Pascal Praud, relève un problème des "ultras" après ces scènes de violence. Pour lui, un ultra n'est ni un hooligan ni un supporter classique, mais un féru de foot d'une catégorie particulière. Ce dernier voue un fanatisme exacerbé à son équipe, au maillot, ou au blason. En clair, un ultra pur et dur n'hésite pas à entrer dans une guerre de fanion, de bannière, voire de territoire.
Le phénomène "ultra" porte en lui-même des germes de la violence. Ainsi, mettre un maillot sous le nez d'un ultra équivaut à agiter une muleta devant un taureau.
Pascal Praud, journaliste sportif
Christian Ollivier, lui, estime que les ultras ne sont pas tous violents. À titre d'exemple, ceux de Bordeaux, Lens et Saint-Étienne ne provoquent aucune bagarre. Selon le chef du service des sports de RTL, les groupes d'ultras peuvent cependant être composés de délinquants.
Tout est dans l'amalgame, les ultras ne sont pas que des hooligans. Parfois, ces derniers sont appelés supporters.
Christian Ollivier, chef du service des sports de RTL
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