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Nouvelle-Calédonie : suivez l'évolution de la situation

L'armée est déployée sur l'archipel secoué par trois nuits de violence qui ont fait quatre morts. Les indépendantistes protestent contre une réforme électorale votée par le Parlement.

Eléanor Douet & AFP
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Le point sur la situation
  • Les indépendantistes protestent contre une réforme électorale votée par le Parlement.
  • Après trois nuits de violences, cinq morts dont deux gendarmes sont à déplorer. De plus, 64 gendarmes ont été blessés et environ 200 personnes ont été interpellées.
  • L'armée a été déployée sur l'archipel. Garbiel Attal annonce ce jeudi l'envoi de "1.000 effectifs de sécurité intérieure supplémentaires" sur place.
  • Le haut-commissaire sur le territoire français du Pacifique a annoncé un couvre-feu et interdit TikTok.
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Victor Tutugoro, leader indépendantiste, s'exprime sur rtl

Alors que l'archipel vit au rythme des barrages, des pillages, des incendies, des milices, que veulent les indépendantistes et comment sortir de cette situation ? Pour en discuter, Victor Tutugoro, président de l'Union Progressiste en Mélanésie, un mouvement indépendantiste Kanak, est l'invité de RTL Bonsoir !

attal ANNONCE L'envoi de "1.000 effectifs de sécurité supplémentaires"

Dans un point sur la situation en Nouvelle-Calédonie, Gabriel Attal annonce ce jeudi l'envoi de 1.000 "effectifs de sécurité intérieure supplémentaire" sur place où la situation "reste très tendue".

"À la demande du président de la République, nous allons renforcer encore le pont aérien de rétablissement de l'ordre qui a été mis en place, pour déployer un millier d'effectifs de sécurité intérieure supplémentaires, en plus des 1.700 effectifs qui sont déjà sur place", a détaillé le Premier ministre. La situation sur l'archipel "reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables", a-t-il ajouté.

Ce live est terminé

Merci d'avoir suivi ce live consacré à la situation en Nouvelle-Calédonie. Après plus de 72 heures d'émeutes, des renforts venus de la métropole ont atterri ce jeudi.
Gérald Darmanin a également annoncé la mort d'un gendarme dans la matinée, tué par un tir accidentel de l’un de ses collègues.

Les trois-quarts des commerces de la capitale ont aussi été détruits, l'estimation des dégâts étant provisoirement évaluée à 200 millions d'euros.

Marine Le Pen ouverte à un nouveau référendum d'autodétermination "dans 40 ans"

Marine Le Pen a plaidé jeudi pour "une pacification" institutionnelle en Nouvelle-Calédonie sur le temps long, en ouvrant la possibilité d'organiser localement un nouveau référendum d'autodétermination "dans 40 ans", une promesse susceptible selon elle de relancer le dialogue avec les indépendantistes.

"Il faudra se mettre autour de la table car il n'y a pas d'autre solution (...) Je suis convaincue que les parties sont capables de le faire, même s'il est difficile de l'envisager maintenant au vu de la violence. Mais ils l'ont déjà fait, ils sont capables de s'asseoir, de s'écouter, et de construire ensemble un avenir", a affirmé Marine Le Pen.

"Ce qu'il manque, c'est la volonté de trouver un accord"

Comment sortir de la crise ? Emmanuel Macron a-t-il choisi la bonne méthode ? Pourquoi la situation est si explosive en Nouvelle-Calédonie ? "Sur la révision de la Constitution, personne ne discute que les modalités d'inscription sur les listes électorales ont besoin d'être révisés", estime Jean-François Merle, conseiller de Michel Rocard pour les Outre-Mer lors de la négociation des accords de Matignon en 1988.

"Le problème est que ça se fait sans accord ! C'est la première fois depuis quarante ans qu'on touche aux équilibres fondamentaux qui régissent la vie de la Nouvelle-Calédonie, sans accord entre les trois parties, qui sont à la base de l'accord de Matignon et de Nouméa", estime celui qui est désormais expert à la Fondation Jean Jaurès. " C'est ça qui manque aujourd'hui, c'est cette volonté de créer un accord et un consensus."

"On assiste impuissant à la destruction de tout ce qu'on a créé"

Le montant provisoire des dégâts liés aux violences en Nouvelle-Calédonie s'élève à 200 millions d'euros, selon l'estimation du syndicat des commerçants de l'île. Les trois-quarts des commerces de la capitale ont été détruits comme l'explique Ronan Daly, le président du syndicat.

"Des centaines d'entreprises ont été ravagées. Tous les secteurs sont touchés : les surfaces alimentaires, de sport, pour animaux...", témoigne Ronan Daly. "Les assaillants veulent détruire complètement le tissu économique de l'île. Les assurances ne pourront jamais couvrir le désastre qui nous tombe dessus. On assiste impuissant à la destruction de tout ce qu'on a créé depuis des dizaines et des dizaines d'années."

Victor Tutugoro, leader indépendantiste, s'exprime sur rtl

Alors que l'archipel vit au rythme des barrages, des pillages, des incendies, des milices, que veulent les indépendantistes et comment sortir de cette situation ? Pour en discuter, Victor Tutugoro, président de l'Union Progressiste en Mélanésie, un mouvement indépendantiste Kanak, est l'invité de RTL Bonsoir !

Les renforts de police et de gendarmerie ont atterri sur l'île

Dans un message posté sur X (anciennement Twitter), Gérald Darmanin a indiqué que les renforts, annoncés par Emmanuel Macron ce mercredi 15 mai, sont arrivés en Nouvelle-Calédonie.

"La fermeté et le rétablissement de l'ordre républicain sont impératifs", écrit ainsi le ministre de l'Intérieur, accompagnant une vidéo où des agents descendent d'un avion.

"Tout est saccagé, C'est un carnage !"

Les images parlent d'elles-mêmes. À Nouméa, les riverains témoignent de scènes dignes d'une guerre civile. "Ça brûle encore en face de chez moi, au loin, ça brûle encore dans d'autres quartiers, ça casse encore !", indique Thomas, habitant en banlieue de Nouméa, au micro d'Amandine Bégot.

"Tout est pillé, tout est saccagé et certains commerces sont brûlés. [...] C'est une guerre civile, un carnage ! Il n'y a pas d'autres mots que de voir ce magnifique pays, cette île incroyable réduite en cendres dans de nombreux endroits, c'est un chaos."

"Comment allons-nous faire après ça ?"

De nombreux comités de quartier s'organisent pour protéger les habitations, montent des barricades et tentent de repousser comme ils peuvent les assaillants. Habitant en Nouvelle-Calédonie, Goven réagit au micro d'Éric Brunet : "Comment allons-nous faire après ça ?"

"Là un avion vient de décoller à côté de moi, tout feux éteints. S'il vole tout feux éteints, c'est qu'il y a un risque de tir sur les avions", décrit-il. "Ce sont des scènes de guerre ! Comment vivre ensemble ? C'est un désastre."

"Nous sommes en état de siège", estime une enseignante sur place

Virginie est professeure dans un collège. Elle assiste horrifiée aux violences, auxquelles certains de ses élèves participent. Au micro d'Éric Brunet, elle raconte aussi comment son quartier résidentiel est se protège : "Nous sommes en état de siège. [...] Il y a des barricades, 80 hommes d'un côté, 90 de l'autre."

"Cela fait quatre jours que nous sommes bloqués. Entre voisins il y a beaucoup d'entraide, mais les mamans qui ont besoin de poudre de lait ou de couches, il n'y en a plus, plus de nourriture à l'EHPAD. On se cotise pour leur amener à manger, en échange ils nous préparent du café... Il a y a beaucoup de solidarité dans la société calédonienne."

Plus de 200 millions d'euros de dégâts estimés

Selon David Guyenne, le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie, le montant des dégâts des premières nuits d'émeutes s'élève à 200 millions d'euros.

"La CCI a fait un travail d'évaluation des dommages basés sur le coût de construction, le stock, l'exploitation. Les dégâts sont évalués à plus de 200 millions d'euros", a estimé David Guyenne. "Les chiffres sont colossaux, la magnitude de l'impact sera énorme. L'économie calédonienne est structurellement atteinte [...] l'État doit intervenir."

"On a tous un sac de survie avec nos passeports"

Angélique habite à Nouméa. Elle réagit au micro d'Eric Brunet : "Nous sommes terrifiés. On vit depuis quatre jours avec la peur au ventre, avec une espèce d'attente, mais on ne sait pas trop de quoi".

"On est un comité de surveillance pour protéger d'abord nos vies, et puis si possible nos biens. Je vous avoue, on a tous un sac de survie avec nos passeports. On ne sait pas : ça pète, ça se calme, ça pète", confie-t-elle.

Une "circulaire pénale" à venir pour "garantir les sanctions les plus lourdes"

Gabriel Attal a indiqué qu'"une circulaire pénale" serait publiée par le garde des Sceaux dans les prochaines heures pour "garantir les sanctions les plus lourdes contre les émeutiers et les pillards".

La situation sur l'archipel "reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables", a-t-il ajouté.

"il n'y avait pas cette ambiance qui est créée ici par les réseaux sociaux"

Gérard est installé en Nouvelle-Calédonie depuis une cinquantaine d'années. Il se confie au micro de RTL, et fustige les réseaux sociaux : "J'ai connu les événements de 1984, 1988, mais ce n'était pas du tout pareil. Il y a eu beaucoup plus de morts, mais on ne l'a su qu'à la fin, parce qu'il n'y avait pas de réseaux sociaux".

Il ajoute : "Il n'y avait pas Internet, et il n'y avait pas cette ambiance qui est créée ici par les réseaux sociaux, avec des informations qui ne sont pas toujours des nouvelles véritables".

Et d'insister : "Vraiment, on est angoissé. On a l'impression qu'autrefois, il y avait autant d'armes, mais elles n'étaient pas utilisées de la même façon. Qu'est-ce qu'on peut faire face à des hordes de délinquants, d'émeutiers ? Franchement, nous ne sommes pas très bien psychologiquement".

gabriel attal va recevoir les présidents de l'assemblée et du sénat

Le Premier ministre annonce qu'il proposera une rencontre "dans les prochaines heures" à Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet pour échanger sur la situation en Nouvelle-Calédonie, aux côtés du ministre de l'Intérieur et des comités de liaison parlementaires.

attal ANNONCE L'envoi de "1.000 effectifs de sécurité supplémentaires"

Dans un point sur la situation en Nouvelle-Calédonie, Gabriel Attal annonce ce jeudi l'envoi de 1.000 "effectifs de sécurité intérieure supplémentaire" sur place où la situation "reste très tendue".

"À la demande du président de la République, nous allons renforcer encore le pont aérien de rétablissement de l'ordre qui a été mis en place, pour déployer un millier d'effectifs de sécurité intérieure supplémentaires, en plus des 1.700 effectifs qui sont déjà sur place", a détaillé le Premier ministre. La situation sur l'archipel "reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables", a-t-il ajouté.

l'ami d'un des gendarmes tués témoigne sur rtl

"On s'écrivait quelques minutes avant", a confié au micro de RTL Yanis, un camarade de promotion de Nicolas Molinari, tué par balle mercredi 15 mai. Il raconte que le gendarme de 22 ans était "heureux de découvrir" la Nouvelle-Calédonie quand il a su qu'il partait en mission sur l'île.

Flash info : les élus ne veulent "pas dialoguer les uns avec les autres"

L'Élysée indique ce jeudi midi que la visioconférence avec Emmanuel Macron est annulée, car les élus ne veulent "pas dialoguer les uns avec les autres".

vers une crise sanitaire ?

Si certains habitants s'inquiètent désormais de savoir ce qu'ils pourront manger dans les jours qui viennent, l'inquiétude est aussi très vive dans le secteur de la santé. Lors des émeutes, les pharmacies ont été pillées, des médicaments sont partis en fumées... Seules quelques pharmacies ont pu rouvrir ce jeudi 16 mai. Des usines de stockages ont elles aussi été visées.

"On est vraiment terrorisé"

"C'est horrible, les nuits se résument à des siestes de deux, trois heures". "Le couvre-feu n'est pas respecté par tout le monde", témoigne au micro de RTL Marie, 20 ans, qui habite avec sa famille à Nouméa. "Beaucoup de jeunes délinquants tournent, ils sont armés, c'est ça qui nous fait le plus peur", confie la jeune femme, qui craint la prochaine nuit. "On est vraiment terrorisé", poursuit-elle.

Le gendarme mort jeudi matin victime d'un tir accidentel d'un collègue

Le gendarme décédé ce matin a été tué par un tir accidentel de l’un de ses collègues, selon une source au sein de la gendarmerie.


Ce tir a eu lieu lors d’un départ pour une mission de sécurisation sur l’ile. On ne sait pas encore s’ils étaient sous le feu d’émeutiers. Les circonstances précises de l'accident restent encore floues.

L'Azerbaïdjan dénonce des accusations d'ingérence "infondées"

L'Azerbaïdjan dénonce les accusations d'ingérence "infondées" de Paris en Nouvelle-Calédonie. "Nous rejetons totalement les accusations infondées du ministre français" de l'Intérieur Gérald Darmanin, a déclaré la diplomatie azerbaïdjanaise dans un communiqué concernant la situation dans l'archipel français.
"Nous démentons tout lien entre les leaders de la lutte pour la liberté calédonienne et l'Azerbaïdjan", a-t-elle ajouté, fustigeant des "déclarations insultantes" et "une campagne de calomnie" menée par Paris selon elle.

le retour à l'ordre, "préalable à la poursuite du dialogue", prévient Attal

Le Premier ministre a prévenu, avant un nouveau conseil de Défense à l'Élysée, que le retour à l'ordre était "préalable à la poursuite du dialogue".

"L’envoi de renforts importants, par la mise en place d’un pont aérien, permettra le retour de l’ordre et de garantir l’approvisionnement de l’île en produits essentiels", a-t-il ajouté, ainsi que la mise en place "cellule de crise dédiée en particulier aux questions logistiques".

Un gendarme tué ce jeudi matin

Gérald Darmanin a annoncé la mort d'un gendarme ce jeudi matin, suite à "un tir accidentel".

"C'est un carnage" : le témoignage d'un habitant de Doumbéa, près de Nouméa

C'était l'invité de RTL événement. Thomas habite Doumbéa, dans la banlieue de Nouméa. Il témoigne sur la situation actuelle. "Ça brûle encore en face de chez moi au loin, ça brûle encore dans d'autres quartiers (...), tout est pillé, tout est saccagé, certains commerces sont brûlés", raconte-t-il.

Et d'ajouter : " C'est une guerre civile (...). On est dans une impasse où est-ce que les renforts ne vont pas attiser encore plus la haine ? On ne sait pas, en fait. On n'a pas de réponse. Mais en tout cas, ça se calme, ça se calme, ça reprend, ça se calme, ça reprend. On ne sait pas sur quel pied danser".

Et de regretter : "C'est un carnage. Il n'y a pas d'autre mot. (...) Cette île incroyable réduite en cendres dans de nombreux endroits, c'est un chaos".

Un deal entre l'Azerbaïdjan et des indépendantistes, selon Darmanin

"Je regrette qu'une partie des leaders indépendantistes calédoniens aient fait un deal avec l'Azerbaïdjan, c'est incontestable", a affirmé Gérald Darmanin jeudi matin.

"Même s'il y a des tentatives d'ingérence, aucun pays n'accède à la violence en Nouvelle-Calédonie, la France est souveraine chez elle, et c'est tant mieux", a-t-il cependant précisé.

Un des civils morts était un jeune homme de 19 ans

L'un des trois civils tués serait Djibril Saiko Salo, un jeune homme de 19 ans, originaire de l’île de Maré. Il aurait été tué à Nouméa, sous le feu d’un milicien caldoche.

Le CCAT a dénoncé sa mort dans un communiqué mercredi soir : "Le plus inquiétant ce sont les conditions dans lesquelles ce jeune homme a été abattu et surtout abandonné sur la route comme s’il s’agissait d’une vulgaire bête sauvage, ou pire d’un criminel récidiviste. Le caractère ignoble et volontaire de cet acte, nous le qualifions sans ambiguïté de meurtre avec préméditation, avec volonté assumée de laisser son cadavre exposé sur la chaussée en guise certainement de message à ceux qui veulent suivre son exemple".

"Il n'y aura pas l'armée dans les rues de Nouvelle-Calédonie", selon Gérald Darmanin

Gérald Darmanin affirme qu'il "n'y aura pas l'armée dans les rues de Nouvelle-Calédonie". C'est "une question de maintien de l'ordre, pas une question d'invasion militaire", soutient le ministre de l'Intérieur, jeudi matin, lors de son interview dans les 4 Vérités.

"Ce n'est pas le travail des armées de pacifier l'archipel de Nouvelle-Calédonie, c'est le travail des policiers et des gendarmes, et ils le font", insiste-t-il.

"Dans les heures qui vont venir, grâce enfin à des appels au calme, ce qui n'a pas été le cas au début de la crise et je le regrette, (...) l'État reprendra le contrôle", affirme le ministre de l'Intérieur.

"Reprendre le dialogue, ça demande un peu de tact", prévient Alba Ventura

"On ne peut pas rester dans cette situation insurrectionnelle", mais "reprendre le dialogue avec toutes les parties prenantes, ça demande un peu de tact", prévient Alba Ventura dans son édito, ce jeudi matin.

"Ce dossier ne se règle pas en deux coups de cuillère à pot comme l'a pensé le président Macron. Poser un ultimatum en disant 'je vous donne trois semaines', ça produit l'effet inverse de ce qui est recherché", "le passage en force en Nouvelle-Calédonie ne marche pas", insiste-t-elle.

Inaat Ne Kanaky dénonce les violences mais soutient le ccat

Le conseil national des chefs de Kanaky, "Inaat Ne Kanaky", s'est exprimé via un communiqué diffusé sur sa page Facebook. Il dénonce les violences "et condamne tous les actes de vandalismes qui sont injustifiables ainsi que les violences avec armes à feux perpétrées sur la voie publique (...), et demande l’application immédiate de la loi pour l’interpellation de leurs auteurs."

En revanche, le conseil "apporte tout son soutien à la CCAT [Cellule de coordination des actions sur le terrain, NDLR]". Selon lui, la cellule n'est pas un "groupe terroriste" ou un "groupe mafieux, comme certains responsables politiques, veulent le faire croire."

Inaat Ne Kanaky réclame également "le concours des instances de l’Organisation des Nations unies pour veiller au respect du droit international à la déclaration des Nations unies sur les droits autochtones".

"Cette jeunesse kanak est en train d'échapper à son créateur"

Philippe Gomès, élu au congrès de la Nouvelle-Calédonie sous l'étiquette "Calédonie Ensemble" (anti-indépendantiste), était l'invité de RTL ce jeudi matin.

"Les personnes qui attaquent, qui cassent, qui vandalisent, ce sont essentiellement des jeunes kanaks, dont au moins la moitié mineure, ils ont entre 15 et 25 ans. Et ils ont été activés par ce qu'on appelle le CCAT, c'est-à-dire la communauté de coordination des actions de terrain, qui dépend du FLNKS, qui est le mouvement qui rassemble l'ensemble des indépendantistes", explique-t-il.

"Ils ont obéi au mot d'ordre de ce mouvement. (...) Mais maintenant, on constate, que malgré les appels au calme, (...) les émeutiers, cette jeunesse kanake en déshérence, continue à vandaliser. Cette jeunesse kanake est en train d'échapper à son créateur et à continuer avec des actes, qui sont des actes de voyoucratie, mais qui ont un mobile politique à l'origine".

Emmanuel macron propose aux élus un "échange par visioconférence"

Le président de la République a proposé aux élus néo-calédoniens un "échange par visioconférence", ce jeudi.

Il tiendra également un nouveau conseil de défense et de sécurité nationale à 11h. C'est le deuxième, après celui de mercredi dans la matinée.

Une nouvelle cellule ministérielle à 8h30

Le Premier ministre, Gabriel Attal, présidera une nouvelle cellule interministérielle à 8h30, depuis Beauvau.

5 assignations à résidence

L'état d'urgence, demandé par le chef de l'État, est en vigueur depuis 20h heure de Paris (05h jeudi à Nouméa).

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dans ce cadre procédé à cinq premières assignations à résidence de membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS), accusés d'être des commanditaires présumés des violences.

Dans un communiqué, les leaders de ce mouvement, sans réagir à ces assignations, ont argué que "les exactions commises (...) n'étaient pas nécessaires", mais étaient "l'expression des invisibles de la société qui subissent les inégalités de plein fouet et sont marginalisés au quotidien". Les principaux partis politiques du territoire et les autorités avaient appelé au calme mercredi, face à cette vague de violence, la plus grave depuis les années 1980.

Qui sont les victimes ?

Quatre victimes sont à déplorer en Nouvelle-Calédonie après plusieurs jours de violences. Un gendarme de 22 ans est mort, touché par une balle en pleine tête. Parmi les autres victimes figurent une jeune file de 17 ans et deux hommes de 20 et 36 ans qui ont tués par les tirs de deux personnes qui ont certainement voulu se défendre, a dit le haut commissaire.

Une nuit plus calme ?

La nuit dernière a été plus calme que les précédentes, selon les autorités. Le haut commissaire sur place Louis Le Franc vient de s'exprimer, mais il est resté très mesuré dans ces propos puisque que les pillages ont continué dans l'archipel français et notamment à Nouméa. Il y a eu des pièges tendus aux forces de l'ordre, dit-il.

Bienvenue dans ce live

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à la situation en Nouvelle-Calédonie, secouée depuis plusieurs jours par des violences liées à l'adoption d'une loi qui vise à élargir le corps électoral pour les élections locales.

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