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Dijon, Nantes : "Ces individus illuminés sont difficilement détectables", explique un syndicat de police
RÉACTION - Après les voitures folles à Dijon et Nantes, Nicolas Comte, du syndicat de police SGP-Force ouvrière, avance une possible contagion chez "tous les gens dérangés" alors que les moyens sont limités pour y faire face.
Un homme a foncé sur une foule dans le marché de Noël de Nantes
Crédit : GEORGES GOBET / AFP
Dijon puis Nantes... Deux soirs de suite, un chauffard a foncé sur la foule faisant respectivement 13 et 11 blessés. Alors que Bernard Cazeneuve s'est rendu à Nantes ce lundi soir évoquant "l'acte d'un déséquilibré", Manuel Valls organise ce mardi 23 décembre une réunion ministérielle pour "mobiliser les services de l'État". Face à ces actes isolés, des questions demeurent. Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat de police SGP-Force ouvrière, reste prudent face à une possible contagion.
La crainte c'est que tous les gens dérangés, s'engouffrent dans cette brèche
Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat de police SGP-Force ouvrière
"La crainte c'est que tous les gens dérangés, s'engouffrent dans cette brèche avec des motivations diverses et variées". Mais alors que faire ? "C'est très compliqué de faire face à de telles menaces", déplore Nicolas Comte avant d'expliquer que ces individus "un peu illuminés qui se radicalisent dans leur coin sont plus difficilement détectables" et qu'il est plus compliqué de prévenir un passage à l'acte.