Il n'avait pas encore publiquement réagi, et c'est sur son réseau social préféré que le président des États-Unis a décidé de rompre le silence. Lundi 5 juin, quatre pays du Golfe ont annoncé rompre tout lien diplomatique avec le Qatar. L'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont donc fermé leur espace aérien ainsi que leurs frontières terrestres. L'émirat qatari est également exclu de la coalition arabe.
"Tous les éléments pointent vers le Qatar" dans le financement de l'extrémisme religieux, a estimé sur Twitter Donald Trump, mardi 6 juin, écrivant également que cette mise au ban diplomatique marquerait "peut-être le début de la fin de l'horreur du terrorisme", a-t-il réagi face à la volonté des pays du Golfe d'adopter une "ligne dure contre le financement de l'extrémisme".
Au micro de RTL le 5 juin, l'ancien ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner avait tempéré la nouvelle, jugeant qu'il ne fallait "pas prendre cela trop au sérieux". Le fondateur de Médecins sans frontières a également déclaré qu'il voyait dans cette mise à l'isolement "une manœuvre, un coup de poker de monsieur Trump". "Je pense qu'il essaie d'isoler l'Iran", a analysé Bernard Kouchner.
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