Le chef du groupe État islamique (EI), Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, est mort en faisant exploser une bombe qu'il portait lors d'un raid des forces spéciales américaines en Syrie dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé jeudi 3 février un haut responsable américain.
"Au début de l'opération, la cible terroriste a fait exploser une bombe qui l'a tué ainsi que des membres de sa propre famille dont des femmes et des enfants", a assuré le haut responsable de la Maison blanche.
L'armée américaine l'a "éliminé du champ de bataille", a appuyé le président Joe Biden, précisant que tous les soldats américains sont sains et saufs.
Des forces spéciales américaines ont été héliportées, jeudi avant l'aube, dans une région du nord-ouest de la Syrie, une rare opération du genre qui a fait 13 morts dont des femmes et des enfants selon une ONG.
Il s'agit de la plus importante opération des forces américaines en Syrie depuis la mort dans un raid similaire en octobre 2019 d'Abou Bakr al-Baghdadi, précédent chef de l'EI.
Surnommé "le professeur" ou le "destructeur", Amir Mohammed Saïd Abdel Rahman al-Mawla, djihadiste aux multiples alias présenté par le groupe djihadiste comme "l'émir" Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a notamment présidé au massacre de la minorité kurdophone des Yazidis. Il était, depuis le 31 octobre 2019, le "calife" de l'EI.
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