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"Total ne peut pas se permettre de licencier quand on gagne des milliards d'euros", assure son DG

REPLAY / INVITÉ RTL - Selon Patrick Pouyanné, Total ne licenciera aucun salarié de ses sites de La Mède et Donges.

Patrick Pouyanné, invité de RTL, le 17 avril 2015
Patrick Pouyanné, invité de RTL, le 17 avril 2015
Crédit : Alice Beckel / RTL.fr
Patrick Pouyanné : "Total ne peut pas se permettre de licencier quand on gagne des milliards d'euros"
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"Total ne peut pas se permettre de licencier quand on gagne des milliards d'euros", assure son directeur général
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Marion Dubreuil
Marion Dubreuil

Conformément à ce qu'annonçait RTL, jeudi 16 avril, Total va supprimer 180 postes dans les sites de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône, et celui de Donges, en Loire-Atlantique. Son directeur général, Patrick Pouyanné, assure que le groupe ne procédera à aucun licenciement mais à des "suppressions de postes". 

Hier, jeudi 16 avril, Total a annoncé un plan de 600 millions d'euros pour moderniser les sites de raffinage de Donges (Loire-Atlantique) et de La Mède (Bouches-du-Rhône). "Nous avons pris ces mesures parce que nous voulons sortir d'un rythme négatif dans le raffinage francais, a affirmé Patrick Pouyanné qui précise que le groupe Toral perd "150 millions d'euros par an" sur le site de La Mède. Le directeur général du groupe assure qu'il n'y aura aucun licenciement : "Total ne peut pas de permettre de faire des licenciements quand on gagne des milliards d'euros" 

Pas de mobilité forcée

"L'idée de base c'est de donner un futur durable à l’ensemble des sites de Total. Si Total investit 600 millions d'euros en France c'est que c'est un plan mûrement réfléchi, a affirmé Patrick Pouyanné. Nous allons transformer les unités actuelles de raffinage de brut pour raffiner des huiles végétales, des huiles usées et pour faire un produit qui rentre dans la composition du carburant : du biodiesel. Nous allons utiliser une technologie française et cette activité sera rentable." 

Cinq ans après la fermeture de sa raffinerie de Dunkerque, cette poursuite de la restructuration de l'activité de raffinage du groupe inquiète. Mais Patrick Pouyanné n'accorde pas beaucoup de crédit au mouvement qui agite le site de La Mède au lendemain de l'annonce de la transformation du site. "On peut dire aujourd'hui qu'il y a 20 grévistes, je ne suis pas sûr qu'on puisse appeler ça une grève, ajoute-t-il. Il y a toujours de la concertation engagée avant avec les syndicats qui nous ont demandé que les ouvriers et techniciens puissent continuer à travailler dans la région. Nous nous sommes engagés à ne pas faire de mobilité forcée." 

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