Nous sommes en plein désert, au sud de Ouarzazate au Maroc. Des milliers de miroirs sont installés sur le sable. Il y en a 500.000, hauts de 12 mètres chacun. C'est un chantier pharaonique. Le long de ces miroirs, il y a des tuyaux avec dedans une résine. Avec la chaleur du soleil, la résine fond. Elle est envoyée vers une centrale pour chauffer de l'eau et produire de la vapeur, qui est transformée en électricité. Ces miroirs sont capables de suivre le soleil, comme des tournesols, pour capter au maximum l'énergie. Cette centrale peut accumuler la chaleur la nuit, la stocker, et donc de produire de l'électricité même quand il n'y a pas de soleil.
La première tranche est inaugurée ce jeudi 4 février par le roi du Maroc, Mohammed VI. La France a aidé au financement en accordant des prêts. Cela fait partie de ses actions annoncées pour la COP21 pour aider l'Afrique à développer des énergies renouvelables. En plein désert, c'est une technologie qui devrait être rapidement rentable. Trois autres tranches vont être construites, ce qui fera de cette centrale solaire la plus grande du monde. Déjà en superficie : elle sera aussi grande que la capitale du Maroc, Rabat. Ensuite, elle devrait permettre d'assurer la moitié en 2020 la moitié de la consommation électrique du pays.
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