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Mercredi 8 janvier 2014 : Pierre Conty et les tueurs fous de l’Ardèche

Mercredi 24 août 1977. Trois individus attaquent le bureau du Crédit Agricole de Villefort, en Lozère. Ils raflent 3 millions de centimes et s'enfuient.

Pierre Conty à Rochebesse

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Bonjour à tous !

Nous ouvrons aujourd'hui le dossier d’un fait-divers tragique de la fin des années 70. Une affaire qui comporte encore aujourd’hui une part de mystère….

Le 24 août 1977, deux hommes braquent une agence du Crédit Agricole de la petite ville de Villefort en Lozère. Le braquage tourne mal. Un gendarme sera froidement abattu par l’un des malfaiteurs. Plus tard, le même jour, ils tueront un homme et son fils parce qu’ils avaient refusé de leur donner les clés de leur voiture pour continuer leur cavale.

L’enquête sur ceux que la presse avait aussitôt surnommé « les tueurs fous de l’Ardèche », permet d’identifier trois membres d’une communauté hippie : Des jeunes « révolutionnaires anarchistes » post-soixante-huitards, qui élevaient des chèvres sur un plateau désertique près du village de Chanéac.

Le chef de file de ces marginaux idéalistes s’appelait Pierre Conty. Il n’a jamais été retrouvé. Condamné à mort par contumace en 1980, personne ne sait, 35 ans après les faits s’il est mort ou encore vivant.

C’est cette histoire que nous vous racontons avec le journaliste Alain Hamon qui avait suivi l’affaire, à l’époque, pour la rédaction d’RTL.

Jacques Pradel

Un portrait de Pierre Conti paru dans les pages du Dauphiné

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Dans leur cavale, Pierre Conty, le chef d'une communauté hippie installée à Rochebesse, et ses complices abattent un gendarme de la brigade de Joyeuse et à deux habitants de Pont-de-Labaume. Conty disparait et échappe à toutes les recherches, contrairement à ses deux comparses : Stéphane Viaux-Peccate, pris dans une rafle en lien avec la bande à Baader en Hollande, et Jean-Philippe Mouillot, qui finit par se rendre.