2 min de lecture
L’affaire Luc Tangorre
REPLAY - Condamné en 1983 et en 1992 pour viols, Luc Tangorre a été mis en examen en 2014 pour des agressions sexuelles présumées sur mineurs.
Luc Tangorre lors de son deuxième procès à Nîmes en 1992.
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L'édito de Jacques Pradel
A
la Une aujourd’hui, l’histoire d’un homme, Luc Tangorre, qui a fait à deux
reprises les grands titres de l’actualité criminelle au début des années 1980 et 1990.
Luc
Tangorre, surnommé par la presse « le violeur des quartiers sud de
Marseille » a été condamné à 15 ans, en 1983, pour 10 viols et plusieurs
agressions sexuelles. Il a toujours clamé son innocence. Un comité de soutien
se constitue et parle d’une « affaire Dreyfus de monsieur tout le
monde ». On crie à l’erreur judiciaire et à la partialité de la justice…
Mis
en liberté conditionnelle quelques années plus tard, après une grâce partielle
du président de la République François Mitterand, Luc Tangorre sera arrêté à nouveau
quelques mois plus tard, et jugé en 1992, pour une deuxième affaire : le
viol de deux jeunes étudiantes américaines qui l’ont formellement reconnu. Il
est alors condamné à 18 ans de prison. Depuis sa libération en 2000, on n’avait
plus entendu parler de lui.
Le livre Coupable à tout prix : l'affaire Luc Tangorre de Gisèle Tichané
Crédit :
Mais
à l’été 2014, il est à nouveau mis en cause pour trois agressions sexuelles,
sur une fillette de 12 ans et deux adolescentes mineures, dans la station
balnéaire du Grau-du-Roi. Reconnu formellement sur photo par les trois
plaignantes, il est l’objet de trois mises en examen séparées, dont la dernière
remonte au mois de décembre 2016.
Luc
Tangorre nie formellement les faits dont il est accusé. Il se dit victime d’un
complot et explique son implication actuelle par la médiatisation de ces deux
précédentes condamnations.
Rappelons
que dans l’affaire actuelle, il est présumé innocent jusqu’à la tenue
éventuelle d’un troisième procès…
Nous
revenons sur ce dossier hors norme avec mes invités.
Nos invités
Jean-Claude Larrivoire, ancien journaliste à RTL, Dominyque Azema, journaliste, Me Martine Figueroa, avocate au barreau de Montpellier, avocate de Luc Tangorre pour son deuxième procès, Me Pierry Fumanal, avocat au barreau de Nîmes, avocat de la première plaignante de l'affaire récente.
Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
