Attentats aux USA, d'Oklahoma City à Boston

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L'édito de Jacques Pradel

Nous revenons aujourd'hui sur les attentats qui ont traumatisé l'Amérique ces vingt dernières années, et en particulier sur l'attentat du marathon de Boston du 15 avril 2013, dont le procès s'est ouvert lundi 5 janvier. Nous reviendrons aussi sur les menaces terroristes intérieures que font peser sur l’Amérique une myriade de mouvements radicaux ultra violents, qui passent à l’acte épisodiquement, faisant parfois des carnages comme celui d’Oklahoma City en 1995, l’attentat le plus destructeur aux Etats-Unis avant l’attaque du 11 septembre 2001 à New-York. Malgré ce déchaînement de violence, l’Amérique n’est pas à feu et à sang, personne ne cède finalement à la panique. 
Avec mes invités, l’historien spécialiste des Etats-Unis François Durpaire, et le journaliste et écrivain Philippe Labro, nous allons tenter de décrypter le comportement des américains, hantés par le souvenir du 11 septembre, mais qui réagissent pourtant à l’adversité par une attitude qui étonne le reste du monde. 
Et avec notre correspondant à New-York, Rémy Sulmont, nous reviendrons sur les tout derniers développements de l’enquête sur l’attentat de Boston.

Un procès sous haute tension

C'est finalement à Boston, dans la ville même où les deux bombes artisanales ont explosé le 15 avril 2013, que va se tenir le procès de Djokhar Tsarnaev. Ce jeune homme de 21 ans d'origine tchétchène est accusé d'avoir déposé ces bombes, avec son frère Tamerlan, à proximité de l'arrivée du marathon de Boston. Les explosions ont fait 3 morts et 264 blessés. Tamerlan est quant à lui décédé lors de la course poursuite avec la police.
Aujourd'hui, c'est donc dans une atmosphère extrêmement tendue que le jeune accusé fait face aux jurés, des citoyens américains profondément touchés par cet acte de terrorisme. Ceux-ci sont en train d'être choisis depuis le 5 janvier, avant le début des débats officiels, le 26 janvier.  

La peine de mort au coeur du procès

Cela sera tout l'objectif de la défense lors des débats : éviter la peine de mort au jeune homme. Le gouvernement a en effet décidé d'introduire la peine de mort comme possibilité au procès, ce qui force les jurés à l'envisager.