Anne Barbot, la disparue de Vritz
REPLAY - Le 16 mars 2013, Anne Barbot, 38 ans, quitte son domicile de Vritz (Loire-Atlantique) pour rejoindre son emploi dans une grande surface à Candé (Maine-et-Loire) et ne donne plus signe de vie. Quelques jours plus tard, on retrouve son corps calciné dans un bois de Loire-Atlantique.
Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
L'édito de Jacques Pradel
Une émission spéciale de l’heure du crime en partenariat avec le journal Ouest-France, à quelques jours d’un procès qui sera très suivi dans la région de Nantes.
C’est en effet à partir de jeudi prochain que la cour d’assises de Loire-Atlantique va juger pour assassinat, Didier Barbot et son ex-maîtresse, Stéphanie Livet, accusés d’avoir imaginé un scénario diabolique pour se débarrasser d’une épouse gênante !
Le samedi 16 mars 2013, cet agriculteur de Vritz, un village situé dans la région de Nantes, alerte les gendarmes pour la disparition mystérieuse de son épouse, entre son domicile et son lieu de travail, un petit supermarché de Candé. Dans les semaines et les mois qui suivent Didier Barbot participera aux recherches, prendra même la parole à plusieurs reprises pour se plaindre de l’enlisement de l’enquête.
Coup de théâtre, 8 mois plus tard, on apprend que les deux amants viennent d’avouer en garde à vue l’assassinat d’Anne Barbot, retrouvée entre temps dans le coffre de sa voiture carbonisée, dans une forêt de la région.
Avec mon invité, le journaliste Josué Jean-Bart qui a suivi l’affaire pour Ouest-France, nous vous racontons les coulisses de cette affaire exceptionnelle.
Les "amants diaboliques" de Vritz, jugés à partir du 14 janvier
Le samedi 16 mars 2013, Anne Barbot, 38 ans, part en voiture rejoindre son emploi de caissière dans une grande surface de Candé, dans le Maine-et-Loire. Elle ne se présentera pas à son travail ce jour-là, ni les jours suivants. Très rapidement, son mari Didier, affolé, contacte la gendarmerie. Une enquête pour disparition inquiétante est ouverte deux jours plus tard. La mobilisation est déjà forte : famille et amis s'organisent pour retrouver Anne.
Il faudra pourtant plus de dix jours pour retrouver le corps sans vie d'Anne Barbot, carbonisé et abandonné dans une voiture. C'est un joggeur qui l'a découverte par hasard.
Mais l'autopsie du corps ne permet pas de désigner l'assassin. L'enquête piétine : Anne a-t-elle fait une mauvaise rencontre, comme le pense son époux ? Ou bien le responsable se trouve-t-il parmi ses proches ?
Les enquêteurs, estimant peu probable la première hypothèse, surveillent pendant huit mois Didier Barbot et font une étonnante découverte. Ce mari aimant, effondré au moment de la disparition et qui avait lancé, des mois plus tôt, un appel à témoins désespéré, a une maîtresse du nom de Stéphanie Livet. Autre fait troublant, la veille du signalement de la disparition, le couple illégitime a échangé par moins de 80 SMS.
Placé en garde à vue, Didier Barbot avoue l'assassinat de son épouse le 28 novembre 2013, avec la complicité de sa maîtresse. Leur procès se tiendra du 14 au 22 janvier devant la cour d'assises de Loire-Atlantique. Ils sont accusés d'assassinat. Jusqu'au verdict, ils sont présumés innocents.
Une émission réalisée en partenariat avec le journal Ouest France. Retrouvez ici l'article de Ouest France.
Nos invités
Josué Jean-Bart, journaliste à Ouest France ; Franck Boezec, avocat de Didier Barbot ; Louis-René Penneau, avocat de la famille d’Anne Barbot ; Céline Pellerin-Goubaud, avocate de Stéphanie Livet.
