Robert Ménard avait fait retirer les affiches polémiques des rues de Béziers. Jeudi 14 décembre, le tribunal administratif de Montpellier a rejeté le recours de plusieurs associations féministes déposé à l'encontre des affiches polémiques affichées dans la ville de Robert Ménard.
Selon une information de France Bleu Hérault, la requête avait été déposée par des associations féministes : les "Chiennes de Garde", "Les Éffronté-e-s", "Osez le féminisme, "Le Collectif 13 Droit des femmes" et "Mouvement citoyennes maintenant". La justice a donc estimé que leur requête pour le retrait des affiches était infondée. Une ordonnance de non-lieu à statuer à été prononcée, toujours selon France Bleu.
Lundi 11 décembre, dès le premier jour de la publication d'une campagne d’affichage en faveur du TGV à Béziers, un des visuels avait fait réagir de nombreux responsables politiques. Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, avait dénoncé dénoncé une "campagne une fois de plus odieuse".
Le lendemain du début de la polémique, mardi 12 décembre, la ville de Béziers avait annoncé le retrait des affiches polémiques. Concernant la décision du tribunal administratif de Montpellier, la mairie dirigée par Robert Ménard a réagi dans un communiqué. "La Ville de Béziers se félicite de cette décision logique et tient à rappeler que l'unique scandale serait celui de l'abandon de ce projet vital pour le sud de la France".
La municipalité affirme que "cette campagne d'affichage 'polémique', prévue dès le départ pour ne rester en place que 48 heures, n'avait pas d'autre objectif que celui d'interpeller l'État et le grand public".