Coupe Davis : "C'était l'un de mes rêves de la remporter", raconte Nicolas Escudé

Treize ans après, Nicolas Escudé revient sur le dernier sacre de la France en Coupe Davis mais aussi l'excitation à l'approche de l'événement.

En 2001, Nicolas Escudé avait offert la Coupe Davis en remportant ses deux simples face à l'Australie

Crédit : GREG WOOD / AFP

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Dès vendredi, la France va défier la Suisse en finale de la Coupe Davis. L'occasion de replonger dans l'Histoire de la balle jaune française. En 2001, Nicolas Escudé avait offert, quasiment à lui seul, le Saladier d'Argent à la France sur le gazon australien. L'actuel co-entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga avait remporté ses deux simples, dominant d'abord le n°1 mondial Lleyton Hewitt avant d'apporter le point décisif aux Bleus grâce à sa victoire contre Wayne Arthurs lors du cinquième match décisif.

La Coupe Davis, un rêve d'enfant

Quand j'ai commencé à jouer au tennis, c'était l'un de mes rêves de remporter la Coupe Davis.

Nicolas Escudé

Celui qui ne remporta que quatre titres individuels dans sa carrière, a été l'un fer de lance lors de cette édition 2001. Face à la Suisse en quart de finale ou l'Australie en finale, Nicolas Escudé sort le grand jeu. "Quand j'ai commencé à jouer au tennis, c'était l'un de mes rêves de remporter la Coupe Davis. J'ai été baigné dans le sport collectif de part mon père et c'était ce qui me faisait avancer, marcher, courir... C'était ma motivation principale".

"Scud", qui n'est jamais entré dans le Top 15 des meilleurs joueurs mondiaux (17e au classement ATP le 26 juin 2000, ndlr), se rappelle de l'esprit d'équipe et de l'ambiance au sein des Bleus : "Le stage de préparation nous a mis dans les meilleures dispositions. On avait l'impression d'être à la maison avec cette enfilade de courts. On était comme dans notre jardin".

Hewitt/Federer, même combat

On a beau être le meilleur joueur du monde et favori sur le papier, on peut jouer et perdre contre le 250e mondial

Nicolas Escudé

Si l'époque et la surface sont différentes, les comparatifs sont possibles pour Nicolas Escudé : "En 2001, jouer contre Lleyton Hewitt, c'était du même acabit que d'affronter aujourd'hui Roger Federer. Il venait de remporter le Masters. Il était sur orbite pour un an ou deux encore. Mais les surprises constituent l'essence même de cette compétition. On a beau être le meilleur joueur du monde et favori sur le papier, on peut jouer et perdre contre le 250e mondial".

Face à Roger Federer et Stanislas Wawrinka, respectivement numéro 2 et numéro 4 mondial, le rêve est donc possible pour soulever le Saladier d'Argent 13 ans après Nicolas Escudé et l'équipe de France.

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