Au bout de deux journées, le PSG est déjà premier du championnat. Une semaine après sa victoire à Lille, il n'a eu aucun mal à se défaire du Gazélec Ajaccio (2-0), dimanche 16 août au Parc des Princes. Un succès parisien construit en première période avec les buts de Blaise Matuidi (11e) et Thiago Silva (22e).
Comme à Lille, Zlatan Ibrahimovic, forfait, et Angel Di Maria, présenté au public en début de soirée, n'ont pas participé au match. Edinson Cavani s'est donc à nouveau retrouvé en pointe de l'attaque de la capitale. Si Lucas a été reconduit pour l'épauler, Javier Pastore a cédé sa place au jeune Jean-Kévin Augustin. Pur produit du centre de formation, l'attaquant de 18 ans, révélé lors de la préparation estivale, a connu sa première titularisation en Ligue 1. Du côté des Ajacciens, l'entraîneur Thierry Laurey a présenté une formation à deux attaquants, ce qui n'est pas commun pour les adversaires du PSG.
Fort logiquement, il n'y a pas eu photo entre le richissime tenant du titre et le promu, petit poucet du championnat et qui évoluait en quatrième division il y a seulement 4 ans. Ainsi, dès les toutes premières minutes de la rencontre, la défense corse s'est retrouvée sous pression et les défenseurs parisiens n'ont pas hésité à se positionner au niveau de la ligne médiane.
Une maîtrise du jeu rapidement récompensée par cette perforation de Blaise Matuidi, attentif à une ouverture de la défense parisienne mal dégagée par les Corses. Comme il sait si bien le faire, l'international français a pénétré la surface puis placé un plat du pied gauche sous la lucarne de Clément Maury (11e). En réaction, le Gazélec oblige tout de même Kevin Trapp à se détendre sur une tête de Grégory Pujol, passée au ras du poteau (18e). Mais Paris se met rapidement à l'abri sur un corner de Thiago Motta, repris d'une tête puissante par Thiago Silva (22e).
Sur le reste de la rencontre, le PSG gère et s'applique. Le tout, une fois de plus, sans chercher à accélérer le rythme. À la demi-heure de jeu, Jean-Kévin Augustin manque toutefois de faire mouche avec une tête piquée. Idem en seconde période pour Edinson Cavani (66e), David Luiz (70e, 86e) et Serge Aurier (80e). Mais les parades de Clément Maury et les sauvetages de sa défense ont évité que le score ne devienne sévère. Cela ne change toutefois rien au constat final : l'écart est bien trop grand entre ces deux formations.
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