D'ici au mercredi 21 décembre, tout va s'accélérer. La hiérarchie s'éclaircir. Le futur champion commencer à se dessiner. L'euphorie gagner certains, la peur d'autres, avant le calme de la période des fêtes, puis l'ouverture du mercato hivernal. En moins d'un mois, six journées de Ligue 1 sont programmées, pour le grand plaisir des amateurs du plus suivi des feuilletons sportifs hexagonaux, de Guingamp à Monaco, de Lille à Toulouse, de Bordeaux à Lyon.
Le premier de ses six épisodes propose a priori le plus beau programme, avec deux affiches particulièrement attendues. Qualifiée pour les 8es de finale de la Ligue des champions, meilleure attaque des cinq grand championnats européens, l'AS Monaco reçoit l'Olympique de Marseille samedi 26 novembre (17h10). Si l'équipe de Garcia ne fait pas encore rêver (11e), il sera curieux de voir si elle peut résister, comme ce fut le cas face au PSG, fin octobre (0-0).
Paris, justement, est attendu à Lyon le lendemain (20h45). La communication décalée et offensive, de l'OL sur les réseaux sociaux a donné le ton, presque deux semaines en amont du choc. "Parisiens, faites gaffe, chez nous on chante" est-il lancé. "Lyonnais, faites gaffe, chez nous on joue au football", ont répondu de concert de nombreux supporters du PSG. Ambiance. En février dernier, les hommes de Bruno Génésio s'étaient imposés 2-1. En plus de vouloir confirmer leur montée en puissance, de reléguer les Gones (4es) à dix points, les Parisiens ont une revanche à prendre.
Toujours leader avec trois longueurs d'avance sur le duo Monaco-PSG, Nice joue juste avant (17h), contre un mal classé, Bastia (16e). Touché au mollet droit, Mario Balotelli est forfait. L'OGC espère le récupérer en forme au plus tard le dimanche 11 décembre pour le déplacement au Parc des Princes. Auparavant, les Aiglons iront à Guingamp (5e), recevront Toulouse (8e). Ensuite, ils accueilleront Dijon (14e), se rendront à Bordeaux (7e). Passeront-ils Noël sur le trône ?
À plus court terme, l'une des autres questions concerne l'avenir de René Girard sur le banc de Nantes (17e). Une défaite à domicile face à Lille (19e), qui vient de se séparer de Frédéric Antonetti, pourrait avoir raison de la patience du président Waldemar Kita. À Lorient (20e), Loïc Féry vient de se séparer de Sylvain Ripoll. Visible durant une mi-temps face à Monaco (défaite 0-3), l'effet Bernard Casoni doit se concrétiser en terme comptable à Metz (12e), sous peine de s'enfoncer dangereusement.
Vendredi 25 novembre :
20h45 : Rennes - Toulouse
Samedi 26 novembre :
17h10 : Monaco - Marseille
20h00 : Montpellier - Nancy
Metz - Lorient
Bordeaux - Dijon
Nantes - Lille
Caen - Guingamp
Dimanche 27 novembre :
15h00 : Angers - Saint-Étienne
17h00 : Nice - Bastia
20h45 : Lyon - PSG
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