Au bout du suspense, le Paris Saint-Germain a obtenu le droit de disputer pour la première fois de son histoire la finale de la Ligue des champions féminine. Les Parisiennes affronteront Francfort le 14 mai à Berlin. Elles se sont qualifiées dimanche 26 avril en dépit de la défaite lors de la demi-finale retour contre le double tenant du titre Wolfsburg (1-2), battu à l'aller la semaine passée (0-2).
Dans un stade Charléty bien garni, mais amputé de plusieurs supporters recalés à l'entrée du stade par les forces de sécurité, l'équipe féminine de Farid Benstiti a rapidement pris l'avantage, dès la 5e minute, sur une frappe de Kaci dans la surface. Elle pensait alors avoir fait le plus dur, d'autant qu'elle dominait la première période. Cependant, les Allemandes ont considérablement bousculé leurs adversaires en seconde période. Caroline Seger, l'une de pièces maîtresses du PSG, a d'ailleurs récolté un carton jaune qui la privera de la finale.
Écrire l'histoire du club
Jessica Houara, arrière droit du PSG féminin
Après avoir vu une frappe heurter sa barre transversale, la gardienne parisienne Kiedrzynek Katarzyna a été trompée par une déviation de Martina Müller (71e). C'est ensuite Zsanett Jakabfi qui a donné l'avantage à Wolfsburg (74e). Le match s'est alors emballé jusqu'à la toute dernière seconde, les "Louves" mettant une énorme pression sur la surface des Parisiennes, qui, pour leur part, ont failli enfoncer le clou sur des contre-attaques. Le coup de sifflet final au terme de cinq minutes de temps additionnel alors été une délivrance énorme pour les Parisiennes et leur staff.
"C'est une immense joie, de la fierté. On a tout vécu et, réussir à aller en finale, c'est merveilleux. On va essayer de bien récupérer et de gagner cette finale pour écrire l'histoire du club", a déclaré au micro de BeIn Sports, l'arrière droit Jessica Houara-d'Hommeaux, l'une des plus anciennes du PSG, présente au club depuis 2009, soit bien avant l'arrivée des investisseurs qataris et la professionnalisation de la section féminine.
Pour arriver à ce stade de la compétition, le Paris Saint-Germain avait successivement écarté Twente, l'Olympique Lyonnais et Glasgow. Il sera opposé en finale à Francfort, finaliste malheureux de l'édition 2011-2012, qui a écrasé Brondby 7-0 puis 6-0 pour obtenir son dernier billet. La défense parisienne, qui compose en grande partie celle de l'équipe de France, devra donc être sur ses gardes. L'entraîneur Farid Benstiti est cependant convaincu que "paradoxalement, la finale sera moins difficile".
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