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Le futur stade de Lyon aura finalement un numéro 42
Le club de l'OL est revenu sur sa décision de ne pas attribuer de siège 42 dans son stade, numéro du département de Saint-Étienne.
Le futur Stade des Lumières de Lyon en décembre 2014
Crédit : AFP/J.Pachoud
La plaisanterie a assez duré. Après un début de polémique, l'Olympique lyonnais est revenu sur sa décision de ne pas attribuer dans son futur stade de siège ni de loge portant le 42, numéro du département du rival historique Saint-Étienne. Alors que pour le club de football, cette décision était un simple "trait d'humour", pour les supporters stéphanois, il s'agissait d'un affront.
"Pour permettre à tous ceux qui nous ont fait des remarques d'apprécier, j'ai pris la décision de maintenir le 42 dans le grand stade" actuellement en construction à Décines-Charpieu, a annoncé ce mercredi soir 22 avril sur Twitter Jean-Michel Aulas, le président de l'OL.
La politique à la rescousse des supporters stéphanois
Mardi, le directeur de la communication du club avait expliqué "C'est un clin d’œil mais pas du tout un manque de respect. Le derby, c'est ça aussi. Il faut le laisser au niveau de l'humour". Mais ça n'avait pas suffit à désamorcer la colère de nombreux supporters stéphanois et notamment du sénateur socialiste de la Loire (département 42) Maurice Vincent.
Mercredi, il en avait même appelé au sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb "afin qu'il puisse faire entendre au club rhodanien la voix de la raison sur cette affaire symbolique qui dépasse largement le cadre du football". "La pelouse sera verte et les Stéphanois seront les bienvenus au Grand Stade, notamment pour voir gagner l'OL", a alors répondu dans le registre de l'humour le maire de Lyon sur Twitter.
Des "propos injurieux" au coeur du derby
La tension monte en tous cas entre les deux clubs rivaux. Sur un autre sujet, l'AS Saint-Étienne a d'ailleurs annoncé mardi vouloir saisir la commission de discipline de la Ligue de football professionnel pour des "propos injurieux" tenus au micro du speaker officiel de l'OL, dimanche au stade de Gerland avant Lyon-Saint-Étienne (2-2).
"C'est sans doute le dernier derby à Gerland et il est impensable de ne pas remporter une victoire écrasante sur ces 'parasites'", avait lancé le représentant des supporteurs lyonnais aux 37.000 spectateurs présents dans l'enceinte à l'occasion d'une animation de tribunes, que le club rhodanien confie depuis la saison dernière à des groupes de supporteurs.
